Ce matin, j’ai rencontré le directeur de la Boutique de Gestion. Je lui ai raconté mes déboires avec l’ANPE. Ce qui l’a fait bondir. Reste maintenant à trouver la solution à mon problème. Et visiblement, cela ne va pas être une sinécure. En effet, selon lui, je ne dégage pas suffisamment de chiffre d’affaires pour me permettre d’embaucher dans le cadre du salariat classique, sans aide de l’Etat. Le faire, comme me l’exigeait l’ANPE, serait le meilleur moyen de me mettre en faillite. Il faut donc trouver d’autres solutions. Il n’en voit que deux : Mon ancien salarié s’immatricule en tant que travailleur non salarié et je lui sous-traite mon surplus de travail. Nous nous associons dans le cadre d’une société. Oui, certes… mais laquelle ? Comment valoriser mes six années d’expérience en tant qu’indépendant ayant monté ma propre affaire ? Quel est le prix de mon entreprise individuelle ? Bref, j’en suis ressorti avec plus de questions que de réponses. Deux certitudes toutefois. Ou plutôt deux questions auxquelles il va falloir vite répondre. Mon ancien salarié est-il prêt moralement pour l’aventure du travailleur indépendant ? En a-t-il la mentalité ? Il va falloir ensuite, si la réponse à ces questions est positive, prendre rendez-vous avec l’expert-comptable pour monter le dossier sans crainte de se tromper à tous les niveaux car ce n’est pas une mince affaire. Comme me le disait le directeur de la Boutique de Gestion, le refus de l’ANPE de renouveler la convention CIE me pose un véritable problème. Il existe bien sûr une autre solution, celle que je suis en train d’appliquer pour le moment. J’utilise le « love work », c’est-à-dire une personne de ma famille à la retraite donc qui a suffisamment de temps libre pour venir m’aider bénévolement, que je forme à la recherche généalogique. Ce qui m’économise des charges et me permet d’avancer plus vite dans mes dossiers. D’autres de mes collègues l’appliquent d’après ce que j’en sais de source sûre.