J’ai déjà abordé, dans une de mes précédentes notes, le sujet de la différenciation. Il faut dire que c’est un sujet qui me tient à coeur. J’en ai discuté avec mon expert-comptable et avec le directeur de la boutique de gestion Créer du Tarn, qui me suivent l’un et l’autre dans la progression de mon activité. Ils sont d’accord tous les deux. Seule la différenciation, les projets que cela implique, pourront permettre à mon entreprise de survivre et de continuer à progresser. Mais de quoi s’agit-il exactement ? La différenciation vise à créer quelque chose qui soit ressenti comme unique au niveau de l’ensemble du secteur. Les démarches de différenciation peuvent prendre bien des formes : une conception originale ou une image de marque. une forme technologique. l’apparence extérieure. des services rendus à la clientèle. un réseau de distributeurs. Idéalement, une firme devrait se différencier dans plusieurs formes à la fois, dans plusieurs domaines. Elle est réussie si les profits à terme sont supérieurs à la moyenne du secteur. Elle met la firme à l’abri des agressions des ocncurrents, augmente les marges, fait apparaître des obstacles à l’entrée. Mais pour cela, il ne faut pas des coûts trop élevés. La mesure à prendre est toujours difficile. Qu’en est-il en terme de généalogie ? Habituellement, les généalogistes familiaux sont sur certaines parties du secteur : la recherche pure d’une généalogie. la publication d’articles ou d’ouvrages. la signification des noms de famille. Ils peuvent aussi s’aventurer dans les médias. Il est rare qu’ils fassent autre chose. De ce fait, leurs clients principaux sont les particuliers. La différenciation consiste alors à s’introduire dans des parties du secteur où personne jusqu’à présent n’est allé avec succès : les jeux, les documentaires, l’insertion professionnelle entre autres exemples. Je reste persuadé que la généalogie est un secteur actuellement sous-exploité quant à ses possiblités. Qu’en pensez-vous ?