Je continue d’étudier la possiblité d’avoir un associé. Le gros souci était de se fixer « à la louche » un capital pour pouvoir se mettre d’accord pour un nombre de parts pour chacun. La répartition du capital n’est pas une mince affaire quand l’un a déjà un fonds de commerce et pas l’autre. Combien lâcher ? Trop ? Pas assez ? Je pense que nous sommes arrivés à une compromission. En en discutant avec mon expert-comptable, on a évalué approximativement mon fonds de commerce à 9 000 €. L’évaluation du fonds documentaire a été plus compliqué. Comment faire ? Pour cela, je me suis basé sur un comptage rapide de mes actes : environ 200 000 actes. En en discutant avec Laurent Fordant des éditions SWIC, il me disait que 200 000 actes pourraient rapporter à terme aux alentours de 6 000 € par an. J’ai donc choisi cette base-là. Mon futur associé, toujours en gros, a à peu près autant d’actes que moi, actes qu’il a récolté en faisant du travail bénévole, notamment sur les célébrités tarnaises. Il n’a pas d’autre apport que son fonds documentaire. De ce fait, en gros, nous aurions une répartition du capital qui serait du 75 – 25. 75% pour moi, 25% pour lui. De même, il nous fallait décider de la rémunération que nous allions nous fixer. Ne prenons pas de risque : comptons un SMIC pour chacun. Nous verrons ensuite si nous pouvons nous augmenter ou pas. Je crois qu’à partir de ces bases-là, nous allons pouvoir aller voir le commissaire aux apports pour qu’il affine tous ces chiffres et que nous puissions monter tranquillement la SARL. Mais je n’aurais jamais cru que cette évaluation prendrait autant de temps. Pas sur le fait de nous mettre d’accord. Nous l’étions dès le départ. Mais sur cette évaluation pour pouvoir décider d’une répartition qui tienne la route. Mon expert-comptable partait au départ sur du 90 – 10 : 90% pour moi, 10% pour lui. Mais n’est-ce pas trop déséquilibré ? Nous allons tester ainsi puis au fur et à mesure des discussions, nous pourrons affiner encore et encore. Avançons et nous verrons bien.