Les réseaux sociaux permettent de faire découvrir des documents aux jeunes générations, de leur transmettre une histoire au moment où les témoins directs disparaissent. C’est un défi majeur.  Twitter est par exemple un support idéal  pour cette nouvelle forme de storytelling historique, pour le partage de documents, pour leur découverte selon Martin Grandjean, chercheur en histoire de l’Université de Lausanne et spécialiste du numérique.

 

Cela permet de faire s’intéresser au fond par la forme. D’une certaine manière c’est faciliter la mémorisation par l’expérience.La seule limite alors est l’imagination. Le but est de créer une communauté puis de transformer les followers en ambassadeurs. Les réseaux sociaux sont un support idéal quand on veut mettre en exergue un aspect chronologique et qu’on souhaite favoriser l’interactivité.

 

Cela permet aux archives de s’exposer depuis plusieurs années afin de gagner en visibilité. Ainsi par exemple le projet Zeituhr1938 a fait vivre 220 documents d’archives pendant 9 heures.  De même le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux  a créé Léon Vivien, un instituteur de 29 ans, mort au combat le 22 mai 1915. Ceux qui ont suivi le projet sur Facebook ont fait aussi connaissance de sa femme Madeleine et de son fils Aymé. 60% des fans avaient moins de 35 ans.

 

De même, Clara Beaudoux pendant 5 saisons a tweeté l’enquête qu’elle a mené sur la vie de l’ancienne occupante de son appartement à partir des archives qu’elle a trouvé dans sa cave.

 

La généalogie entre à mon sens parfaitement dans ce type de projet.   Ne serait-ce que pour faire découvrir les documents que nous consultons quotidiennement quand nous sommes en salles d’archives.