Parmi mes ancêtres, j’ai une famille qui a la bougeotte. C’est le moins qu’on puisse dire ! De tous, ce doit être celle qui bouge le plus. Pour le moment, je me suis arrêté à la Révolution Française car c’est déjà bien assez compliqué comme ça.
Tout semble commencer à Cossé le Vivien, en Mayenne. Je dis bien « semble » car elle peut encore me réserver des surprises, on ne sait jamais. C’est là que naît en tout cas en 1785 Jacques-François VIOT, fils d’Etienne VIOT et de Françoise ANDRE. Il se marie à Essé, dans l’Ille-et-Vilaine, en 1807 avec Marguerite Anne Marie MORENCET, née à Visseiche et habitant Retiers, dans l’Ille-et-Vilaine. Jacques-François VIOT habite alors de droit à Cossé le Vivien et de fait à Drouges, toujours en Ille-et-Vilaine.
Deux de leurs enfants naissent à Nantes (Loire-Atlantique) avant que Marguerite ne décède en 1839 à Rouen (Seine-Maritime). En ont-ils eu d’autres ? Je ne sais pas. Il me manque pour le moment 26 ans de leur vie, entre la naissance du deuxième enfant et le décès de Marguerite. Jacques-François, une fois veuf, épousera en deuxièmes noces Renée PRIME à Saint Julien de Concelles (Loire-Atlantique), veuve de Pierre TERRIEN.
Parmi ces deux enfants connus, il y a donc Jean-Joachim, né en 1813. Il se marie, toujours à Nantes, avec Marie PICHON, native de Questembert (Morbihan). Pour l’anecdote, Questembert est le village dont l’oncle de ma belle-soeur était maire quand mon frère et elle se sont mariés à Vannes.
Jean-Joachim VIOT et Marie PICHON s’installeront sur Nantes. Je leur connais pour le moment cinq enfants. Leur fils aîné , Joachim, se marie avec Marie-Philomène CASSARD, native d’Aigrefeuille sur Maine (Loire-Atlantique). Mais leur fille aînée, Louise, mon ancêtre, va naître deux ans plus tard dans le deuxième arrondissement de Lyon (Rhône).
Il me manque quelques uns de leurs enfants dont une certaine Léontine Philomène Marie, née entre 1874 et 1879. Je ne sais pas où ils sont pendant ces 5 ans mais quelque part entre Lyon et Nantes. Un mouchoir de poche quoi ! Joachim et Marie-Philomène reviennent s’installer temporairement à Nantes où naît leur fille Blanche Marthe avant de partir à nouveau. Direction Angers (Maine-et-Loire) où naîtront deux garçons. Puis retour sur Nantes où naîtront leurs autres enfants. Si je connais la date de décès de Marie-Philomène, quelques mois après la naissance de leur dernière fille, j’ignore celle de Joachim VIOT. Peut-être après 1917 si j’en crois la mémoire familiale. Mais c’est à vérifier.
Bref, ça part dans tous les sens, toutes les directions. Pas simple. Mais c’est ça qui est intéressant dans la recherche généalogique, non ?
3 réponses à “Une famille qui a la bougeotte”
Et pourquoi une telle bougeotte ? Raisons professionnelles, économiques, familiales ?
Et pourquoi une telle bougeotte ? Raisons professionnelles, économiques, familiales ?
Bonjour Marie-Pierre,
Pour le moment j’en sais rien ! En tout cas pour le moment. Le seul dont je suis sûr du pourquoi c’est Joachim, le père de Louise. Il était au départ ouvrier sur cordes de violon quand Louise naît à Lyon. En ensuite il est devenu cordonnier. Selon la légende familiale, il était ténorino et a chanté dans les choeurs de l’opéra à Nantes. Mais c’est à vérifier. Par contre, qu’il ait chanté ou pas à l’opéra, il a légué sa voix à ses descendants.