Ah enfin ! ENFIN ! Enfin, j’ai lu un article d’un professionnel qui me satisfait presque pleinement. Presque car à mon avis le titre n’est pas le bon. Puisqu’il n’est pas question de formation dans son article mais plus d’entrepreneuriat à mes yeux. Mais bon je ne vais pas chicaner, je vais garder le même intitulé. Vous pouvez lire son article ici : Généalogiste professionnel, quelle formation ? Je vais reprendre certains de ses passages pour y apporter ma note personnelle. « N’importe quel étude d’exercice libérale pratique des tarifs horaires dans une fourchette allant de 60 à 1 000 € de l’heure, alors que les généalogistes tournent autour de 31 € de l’heure. » Il serait temps que tous les généalogistes s’en rendent compte et modifient petit à petit leurs tarifs en conséquence. On ne peut pas en effet passer d’un coup de 31 euros à 60. Par contre, on peut prévoir une augmentation de 5 euros pendant 6 ans. Même si tout le monde n’est pas d’accord, disant que chaque augmentation fait perdre de la clientèle. « N’importe quelle étude d’exercice libérale compte ses heures y compris son temps de déplacement alors que le généalogiste a la fâcheuse tendance à ne compter que le temps passé aux archives et surtout pas son temps de déplacement. » Même réflexion qu’au dessus : il serait temps que tous les généalogistes s’en rendent compte. Et il faut comptabiliser aussi le temps à faire les rapports. « N’importe quelle entreprise peut faire une étude de son marché alors qu’en généalogie, c’est impossible. Notre clientèle n’est pas locale et n’est pas quantifiable. » Certes mais on peut au moins s’intéresser à la concurrence, à ce que font les AD, les associations. On peut aussi se poser les questions : Quelles sont mes forces ? Quelles sont mes faiblesses ? Quelles sont les opportunités ? Quelles sont les menaces ? Comment je peux attirer l’attention, susciter l’intérêt, provoquer le désir, mettre en place des actions pour montrer que je suis un expert ? Quelle est mon offre ? Quels sont mes produits ? A quel prix ? Quelle est ma place ? Comment je définis mon plan d’actions commerciales ? Tout ça c’est possible. Comment je vais chercher de l’information ? Par quel biais ? Est-ce que les professionnels déjà installés pourraient s’entraider pour comparer leurs clientèles respectives et essayer de faire un modèle ou pas ? Qu’est-ce qu’il est possible de faire ? Qu’est-ce que les généalogistes professionnels ont envie de mettre en place (ce qui est différent) ?Entre autres questions encore possibles. « N’importe quelle entreprise a un support « publicitaire » de connaissance du public sur son activité alors que le généalogiste est inconnu du grand public, perdu et parfois noyé au milieu du « gratuit » d’internet et des associations de tous poils. » Donc la grande question est : Comment je me distingue ? Comment je me fais connaître ? Comment je montre ma différence ? Je crois que, déjà, si on répond à toutes ces questions, nous aurons avancé d’un grand pas !