Etre Charlie, c’est être résistant contre toute forme de racisme, contre toute forme de dictature, c’est être libre, alors que déjà nos aînés avaient lutté en 39-45 contre l’occupant fasciste. DESSINE-MOI UN CERCUEIL Dans le Taxi qui m’amena de la gare de Nîmes à la chambre d’hôtes, le chauffeur me dit qu’il y avait eu un attentat à Paris. Le chauffeur monte le son, affolement à la radio. Triste nous étions, fusillade, beaucoup de morts. Aussi absurde que cela me semblât à mille milles de tous les endroits habités ou non, je sortis du taxi, on venait d’assassiner  » Charlie Hebdo ». Nuit terrible, nuit agitée, impossible de dormir, puis le marchand de sable a dû passer. Dans le rêve profond, une voix m’appelle : « Norton… Norton… » J’ouvre les yeux dans mon rêve et là, j’entends TIGNOUS qui me dit : « Norton, Dessine-moi un cercueil » Je me rappelai alors que j’avais surtout étudié la généalogie, l’histoire, le calcul et la grammaire et je dis au petit bonhomme que je ne savais pas dessiner. Il me répondit : – « ça ne fait rien. Norton, Dessine-moi un cercueil » Dans ce rêve qui ne voulait pas se terminer, je lui dis que je ne savais pas dessiner. Il me répondit : – « ça ne fait rien. Norton, Dessine-moi un cercueil » Je pris mon crayon, une feuille blanche, griffonnais quelques traits, puis mise en boule de la feuille. Je recommence, puis remise en boule de la feuille, ceci dura presque tout le rêve. Puis soudain le dessin commença à naître, le crayon joyeux comme la LIBERTE sur des traits en parfaite EGALITE avec une mine de FRATERNITE. TIGNOUS me dit : « merci, c’est comme cela que je le veux mon Cercueil. »