Je travaille sur une famille Rougé du Tarn. Actuellement, mes recherches portent sur le XVIème siècle. Et là, j’ai une Laurence Nègre, épouse d’un Jean Rougé, qui a un frère avec un prénom rare, pas piqué des hannetons comme on dit : Aminadab (écrit aussi Amynadab, voire même, soyons fou, Amyinadab). Waouh ! Aminadab ! Je ne sais pas où ils sont allés le chercher, la famille n’est pas protestante. Mais d’où il sort celui-là ? Aminadab Son origine est hébraïque et signifie « mon peuple est généreux ». Plusieurs personnages dans la Bible le portent : AMINADAB (1) Homme de la tribu de Juda, fils d’Aram, et père de Naasson et d’Elisabeth, femme du grand-prêtre Aaron. (Ex 6:23 ; Nu 1 :7 ; Ru 4 :19 ; 1Ch 2 :10 ; Mt 1 :4 ; Lu 3 :33). AMINADAB (2) Il est parlé, dans le Cantique des Cantiques, des chariots d’Aminadab, comme étant d’une légèreté extraordinaire (Ca 6 :19) : Je ne sais ; mon âme m’a rendue aussi prompte que les chariots d’Aminadab. C’était apparemment un cocher célèbre, dont les chevaux étaient d’une promptitude singulière. AMINADAB (3) Fils de Caath, et frère de Coré. (1Ch 6 :22). [Il était père de Coré. Voyez le texte indiqué et ses parallèles. Il s’appelait aussi lsaar et Jesaar. Voyez ABI-ASAPH et AMASAI, note.] AMINADAB (4) ou ABINADAB, fils du roi Saül, qui fut tué avec lui dans la bataille de Gelboé (1Sa 31 :23 ; 1C 8 :33 ; 9 :39 ; 10 :2), l’an du monde 2949, avant Jésus-Christ 1051. AMINADAB (5) ou ABINADAB, lévite, habitant à Cariath-Iarim, chez lequel on déposa l’arche, après qu’elle eut été ramenée du pays des Philistins (1Sa 7 :1-3); il demeurait à Gabaa, c’est-à-dire sur la hauteur de la ville de Cariath-Iarim. On consacra ou l’on destina Eléazar, fils d’Aminadab, pour garder l’arche du Seigneur. Il n’est pas même certain si Aminadab vivait encore. L’arche demeura à Cariath-Iarim, depuis l’an du monde 2888 jusqu’en 2959, c’est-à-dire pendant soixante et onze ans. Alors David la fit venir de Cariath-larim à Jérusalem (1Sa 6 :1-3) ; mais, à cause de la mort d’Oza, il n’osa l’introduire dans sa maison; il la mit en dépôt chez Obédédom, où elle demeura quelque mois. Ce serait un ancêtre du Christ, excusez du peu. Aminadab ! Je l’aurai bien proposé à une de mes étudiantes qui cherche des prénoms peu communs mais elle ne veut que des prénoms commençant par M. Dommage ! Je le garde quand même pour mes cours, ça va leur plaire entre les Nulsifrotte, Gauderique et autres Naamas.