Si vous suivez l’actualité de ces derniers jours, ces prénoms vous parlent sans doute. Je ne sais vous, mais personnellement j’ai été très touché par ce drame. Peut-être est-ce le sort particulier réservé au jeune Benoît qui a fait que les vannes de mon émotion ont été grandement ouvertes. Je ne sais pas. Je me contente pour le moment d’accueillir ce flot, impressionnant. J’ai eu envie de leur rendre un hommage sur mon blog. C’est peut-être bizarre de le faire pour des gens que je ne connais pas. Peut-être pas. N’y voyez aucune indécence, aucune manière de voyeurisme ou autre de ma part. Plus une manière de leur tendre symboliquement une main chrétienne pour les accompagner vers un ailleurs. Je me suis beaucoup posé la question avant de le faire. J’y ai très longuement réfléchi, pesé le pour et le contre. Le fallait-il ? Comment cela pouvait-il être pris ? Et puis je me suis dit qu’il fallait simplement laisser parler le coeur. Peut-être est-ce tout simplement aussi une manière pour moi d’essayer de tarir ce flot émotionnel ressenti pour eux ces derniers jours. Dans le flot des informations qui sont sorties, l’une m’a fait tilt. On ne se refait pas. Un entrefilet disait qu’il s’agissait d’une famille noble rouergate d’origine. Dans mon flot d’émotions, le généalogiste a été un moment le plus curieux, le plus fort. Le Rouergue, c’est mon secteur. Je suis du coup allé un peu fouiller. En fait, le berceau de la famille est à la frontière du Vivarais et du Velay. Effectivement, en 1712 une alliance avec la famille de Roux de La Roumiguière ouvre la porte sur le Rouergue et plus particulièrement le secteur du Nord-Est où le Lot est dyslexique. C’est d’ailleurs la seule mention qu’en font Hippolyte de Barrau et le Vicomte de Bonald, les spécialistes des généalogies rouergates. Rouergate ? Beaucoup plus de Lozère en fait. La figure tutélaire de la famille, si je puis employer cette expression, natif de Mende, a été évêque de Rodez au début du XXe siècle. Prénommé Charles, il est aussi le neveu d’Alphonse de Lamartine. Agnès, Anne, Arthur, Thomas et Benoît, j’espère que ce lointain grand-oncle pourra vous accueillir, vous accompagner et vous ouvrir tout grandement les Portes Divines vers un monde de grâce. Mes pensées vous accompagnent, ainsi que votre famille et vos amis.