Une anecdote, qui vaut ce qu’elle vaut mais qui peut montrer un type de collaboration qui peut exister entre les Archives et les généalogistes. Pour une cliente, je fais une recherche sur une famille de métayers qui, comme toutes les familles de métayers, a beaucoup bougé. Je trouve l’acte de mariage qui me permettrait de passer la Révolution… Et là… Damned ! Je n’ai que le début de l’acte. AAAARRRGGGHHHH ! Je fais un message d’erreur aux Archives. Sait-on jamais, une coquille a pu se passer, l’acte est peut-être en entier dans le registre original et la photo de la page a pu sauter ? Les Archives me répondent qu’elles vérifient et si nous sommes bien dans cette situation, la page sera scannée et rajoutée. Mais Damned (bis) ! La page est absente dans leur collection. Il faut se rapprocher de la commune. Bon, eh ben, on va aller en commune. Et là ! Miracle ! L’acte est en entier. Je le prends en photo, je vais pouvoir passer la Révolution. Et je me rends compte que ce n’est pas le dernier acte de mariage de l’année. Il y en a d’autres derrière sur quatre pages. Tant que j’y suis, ce serait bête de ne pas en profiter. Pour être sûr que les photos seront bonnes, je triple mes photos. Sur trois, j’en aurais bien une de correcte. J’essaie le plus possible de ne pas me faire ombre (pas simple avec la lumière au-dessus, une large fenêtre en face et une baie vitrée derrière). J’ai mon acte. Je vais pouvoir avancer. Et j’envoie mes photos aux Archives. Elles valent ce qu’elles valent. Ce ne sont pas des photographies professionnelles mais si cela peut leur être utile… Visiblement, elles devaient être moins mauvaises que ce que je pensais. Les Archives les ont en effet intégrées dans les registres numérisés de la commune. Vous savez quoi ? Sans vouloir me la pêter le moins du monde, je ne suis pas mécontent qu’elles puissent profiter à l’ensemble de la communauté généalogique. Un professionnel, mais pas seulement, un amateur je crois en aurait fait tout autant, un généalogiste donc, cela sert aussi à cela, pas seulement à consulter les registres.