Une question que nous nous sommes posés avec la Chambre de Commerce et d’Industrie du Tarn : D’où proviennent mes clients ? Quel peut être l’élément déclencheur qui fait qu’ils viennent vers moi plutôt que d’aller vers un concurrent ? J’ai donc repris l’ensemble de ma clientèle depuis le début, recherché dossier client par dossier client si dans leur courrier, ils me donnaient un élément de réponse. J’ai pu ainsi établir une statistique sur neuf ans. Je ne lui trouve qu’un seul défaut : les résultats sont lissés alors qu’il y a eu des modifications pour le moins notables entre 2000 et aujourd’hui, notamment dans le cadre de ma réputation ou de ma manière de communiquer vis-à-vis d’eux. Voici ce que je peux déjà en tirer : en 9 ans, j’ai eu 225 clients qui m’ont demandé de leur faire des recherches généalogiques. J’ai une autre clientèle, qui est venue me voir pour d’autres raisons mais je me suis contenté d’analyser uniquement celle-ci. 21% sont des personnes que j’ai rencontré aux AD ou qui m’ont été envoyés par les AD. 17,77% m’ont contacté par le biais d’Internet. 16,40% appartiennent aux associations généalogiques dont j’ai pu être membre. Ils m’ont connu grâce aux articles que je publiais dans les revues, aux réponses que je pouvais donner aux questions posées, aux responsabilités que je pouvais avoir. 13,77% m’ont écrit après un premier contact téléphonique. 10,66% sont venus par le biais de confrères ou sont des confrères qui m’ont sous-traité des dossiers. 7,55% ont suivi mes cours. 4,44% sont des contrats décrochés lors de Salons. 3,55% m’ont écrit en faisant explicitement référence à un article paru dans une des revues vendues en kiosque. 2,66% m’ont écrit en faisant explicitement référence à un autre de mes clients. 1% sont venus par le biais de SOS Généalogie. Comme je le disais, ils ne viennent pas de la même manière il y a neuf ans que maintenant. Simplement parce qu’il y a la mise en ligne des archives qui fait que je ne rencontre plus ceux qui faisaient des recherches sur les BMS ou les NMD exclusivement : ils ne sont plus en salle de lecture ou s’ils viennent aux AD, en tout cas pour le Tarn, nous ne sommes plus dans la même salle. Pendant 3 ans, je n’ai pas eu de site Internet et une fois que j’en ai eu un, je l’ai régulièrement fait évoluer. Je ne fais plus partie d’associations généalogiques depuis quelques années. Je fais très peu de salons. J’écris beaucoup plus maintenant dans les revues qu’il y a neuf ans. Les résultats sont donc complètement lissés.Je ne sais pas de plus comment ceux qui m’ont contacté par téléphone au départ ou par Internet m’ont connu, quel a été le facteur déclenchant. Je me suis contenté de noter ce qu’ils m’écrivaient. Mais cela peut donner déjà une première piste de réflexion.