L’Association for Infomation and Image Management donne ces dix excuses contre la gestion de contenu sur son site http://www.aiim.org : Si on en a vraiment besoin, on peut généralement retrouver le document. Il suffit d’envoyer un courriel à toutes les personnes concernées et d’attendre. L’une d’elles le trouvera bien pour nous. Personne ne nous poursuivra pour cela. Ce n’est pas un délit. Il faut bien faire des choix et la gestion des contenus n’en fait pas partie. Bon d’accord, classer un document coûte 20 €, retrouver un document non classé 120 €. Mais six fois plus, en cette période de crise, c’est rien. L’environnement ? Sauver la planète ? Le Développement durable ? C’est bon quand on trie les déchets mais pas dans la gestion de contenu. Un document est en moyenne photocopié 19 fois ? Ah bon ! On a de quoi s’occuper : 50% du temps est passé à chercher la bonne information. C’est bien mieux de toujours réunir tout le monde pour travailler ensemble que de savoir qui réunir de manière pertinente. Je ne suis pas dans une zone à risques. Même pas mal ! La sécurité stratégique des informations n’est pas dans la liste des priorités. Le changement coûte cher. La gestion de l’information est complexe à mettre en oeuvre et n’est pas si vitale que cela. Certaines de ces excuses sont propres à l’entreprise. Mais il me semble que d’autres peuvent s’appliquer à nous les généalogistes. Il me semble qu’elles peuvent en tout cas nous faire réfléchir sur la manière que nous avons tous de classer les renseignements généalogiques que nous récupérons. Et sur les améliorations possibles pour pouvoir les retrouver rapidement sans s’énerver, y compris quand elles sont classées dans un logiciel et qu’on a l’impression qu’alors tout va bien. Pas si sûr… Faites-vous des sauvegardes externes régulières ? Et si votre ordinateur plante ? Vous les récupérez comment vos données ?