Avez-vous lu le très intéressant article de Christian Duic intitulé « cybergénéalogie et associations » ? Un peu long (12 pages une fois les images enlevées) mais très complet, un bel article de fonds. Dans celui -ci, il écrit que les professionnels arrivent en fin de parcours du généalogiste. 1- sites gratuits 2-sites payants 3-associations et 4- Professionnels. Il écrit : »Dans les cas extrêmes, ou par manque de temps, il s’adressera à un professionnel, un généalogiste familial, qui arrivant plutôt en fin d’escalade, risque le plus de pâtir d’Internet ». Je suis d’accord avec lui si le prfessionnel ne s’est pas bougé le c.. (vous m’excuserez l’expression) avant d’arriver en quatrième position. Le professionnel ne peut plus agir seul dans son coin, acteur isolé. A mon sens, il peut prendre une place que les associations et les Archives ne prennent pas en entier : la formation. Le professionnel, tout comme les associations, a des fonds, moins importants car constitués par lui seul, mais qu’il peut proposer, par le biais de sites payants ou gratuits, toujours contre rémunération, aux généalogistes. Ceux qui les consulteront n’iront peut-être jamais vers lui mais il aura quand même réussi à les capturer. Il suffit que le coût ne soit pas prohibitif. Ce qui nécessite qu’il indexe ses fonds au préalable. C’est du temps passé, certes, mais c’est du temps rémunérateur in fine sur le long terme. L’indexation cela ne se fait pas comme cela d’un claquement de doigts. Cela peut être le moyen pour lui de créer des embauches. Combien le font en France ? Le professionnel, tout comme les associations, peut proposer, non pas un bulletin, mais une newsletter, un blog, quelque chose qui fait qu’il n’est pas seulement qu’une publicité au fond d’un magazine. Pour monter en réputation. Internet peut être aussi utile à cela. Le professionnel est un historien, a minima j’espère. C’est censé être quelqu’un qui met ses connaissances à jour. Et qui donc peut proposer des articles de fond, mixant généalogie et histoire. Le professionnel est quelqu’un qui doit être en capacité de mettre en place des partenariats : avec les sites existant sur le marché, payants et gratuits, avec les associations, avec les journaux. Il doit être en mesure de diversifier son offre. Il a peut-être de petits moyens par rapport à une association (pas de bénévoles pour pouvoir l’aider) mais cela ne doit pas être un empêchement. Ceux qui ne bougent pas disparaitront du paysage. Christian Duic le dit pour les associations, c’est valable aussi pour les professionnels. Voudra-t-il tout cela ? C’est une autre histoire. J’en connais tellement qui scient la branche sur laquelle ils sont assis, se considérant comme gardiens d’un Temple connu d’eux seuls.