Cest curieux comme pour le moment, je peux avoir le moral en dents de scie. Tout comme le temps dans le sud-Ouest. D’un côté, je serre les boulons de toutes parts pour essayer de récupérer l’année catastrophique 2008. Vais-je y arriver ? Que faut-il faire ? Des grands moments d’angoisse parfois dans la journée. De l’autre côté, il y a les demandes qui affluent, plus ou moins importantes dans la durée. Le banquier fait confiance pour le moment. Ce qui est positif. L’expert-comptable est rassurant lui aussi. Certes, le bilan est mauvais mais l’endettement est bon. En serrant les boulons, en étant attentif à tous les postes de dépenses, en surveillant attentivement la banque, l’année 2009 devrait être bonne et me permettre de repartir ensuite sur un bon pied. L’affaire était rentable, il n’y a pas de raison qu’elle ne le soit plus. Bien sûr, il ne faut pas demander des miracles, ce n’est ni de son ressort ni du mien. Simplement se fixer des objectifs raisonnables à atteindre. Mais le moral reste quand même en dents de scie. Même si le premier trimestre est plus que rassurant et dans les clous. Mais il suffit parfois d’une toute petite poussière dans les rouages… Et j’ai l’impression d’être reparti neuf ans en arrière quand je démarrais mon affaire. Ce qui, d’une certaine manière, est le cas. J’ai tous les atouts en main. A moi de savoir les utiliser correctement maintenant.