A un moment, quand j’appartenais encore à une chambre syndicale, nous avions une conversation entre professionnels : les données récoltées pour un client peuvent-elles revendues ou pas ? J’ai toujours été partisan de la revente. La commande qui vient de m’être passée aujourd’hui me conforte dans mon opinion. J’ai commencé par envoyer ce que je connaissais sur une famille précise à une dame qui m’en a fait la demande. J’ai revendu ces données relativement peu chères. Pour cela, quand on me demande d’acheter des données que je possède déjà, je les vends au nombre de personnes existant dans le dossier qui m’est demandé. Je respecte bien évidemment la loi sur les archives. J’ai donc des données qui sont non communicables. De même, je ne fournis pas le nom du client qui m’a demandé le premier la recherche. Il y a une certaine déontologie à respecter. Je reste uniquement dans de la donnée, de l’acte qui est revendable, exploitable à nouveau. Une dame m’avait donc demandé de lui revendre une généalogie que j’avais faite. La partie qui l’intéressait comportait 20 personnes. Elle a donc payé au départ ces 20 personnes. Mais j’ai laissé une porte ouverte dans ma facture. Bien évidemment, je me tenais à sa disposition si elle voulait poursuivre les recherches. Je proposais mais sans insister. Ne soyons pas sots ! Au cas où, ce serait bête de ne pas en profiter ! Bingo ! Elle avait le doigt dans l’engrenage et la curiosité l’emportant, elle m’a demandé d’élargir les recherches, de les poursuivre, d’aller gratter ailleurs. Résultat : d’une commande au départ relativement modeste (moins de 50 euros), je suis arrivé à une commande de plus de 1000 € aujourd’hui. On y est allé ensemble petit à petit, une journée de travail après l’autre, sur un premier département, puis sur deux, et aujourd’hui sur quatre. Ne soyons pas sots !