Hier après-midi, j’ai pu discuter avec une de mes lectrices. Elle a employé au cours de la conversation le terme de « groupie ». Elle s’est qualifiée comme ma première groupie et elle était sérieuse en plus. Houlà ! Qui plus est, hier soir, j’ai une personne au téléphone dans le cadre de SOS Généalogie qui me demande mon nom. Et dès que je décline mon identité, j’entends un : »Ah oui ! Celui des magazines ! ». D’accord ! Moi, qui travaille encore à l’ancienne, avec le papier, le crayon et la gomme aux Archives ? Moi, avoir des groupies ? Elle est où, la star derrière moi bien cachée ? Déjà que j’ai du mal avec le terme « sommité » qu’ on a pu employer à mon encontre, alors « groupie », je ne vous en parle même pas. Enfin… si ! Groupie : selon la définition, il s’agit de jeunes filles admiratrices de chanteurs, musiciens, groupes, qui les suivent partout, en concert et ailleurs ou de partisans inconditionnels de personnalités comme les hommes politiques. Un court instant, je me suis vu encadré par des gardes du corps à fuir les paparazzi et les jeunes filles hystériques m’attendant à la sortie de conférences ou de cours pour pouvoir obtenir un autographe. Un court instant seulement parce que je ne suis pas non plus un Beatles. Il faut savoir raison garder. Qu’elle aime bien mes notes sur le blog, d’accord et j’apprécie. C’est vrai après tout, je suis devant mon ordinateur à taper sur mon clavier sans connaître forcément les personnes qui me lisent ou même le nombre de celles-ci. Mais de franchir le pas de la groupie. Houlà ! Me voilà bien ! Heureusement, je ne parle pas encore de moi à la troisième personne ou je ne demande pas à être payé dans une monnaie qui n’existe pas et dont je fixe le cours moi-même. Il ne me manquerait plus que cela ! Ne riez pas, j’en connais dans mes confrères. Groupie : si j’avais su çà quand j’ai commencé ce blog… J’espère qu’elle ne m’en voudra pas de reprendre son terme. Mais cela m’espante, comme on dit dans mon Midi natal !