Cette notion du prix n’est pas encore résolue pour moi. Quel prix choisir pour faire décoller mes ventes ? Quelle politique de prix ? Je suis persuadé que, depuis le départ, depuis les premiers professionnels qui se sont installés, nous travaillons bien en dessous de notre valeur réelle. D’après ce que j’en sais, les premiers amateurs qui se sont installés comme professionnels n’ont pas complètement franchhi le pas de la professionnalisation. Mais il y avait un tel turn-over à l’époque. Il fallait installer le métier. Et en y réfléchissant, il a été installé de manière bancale. Je dis cela maintenant, mais j’aurais été à leur place, je ne suis pas sûr que je n’aurais pas fait comme eux. Et comme il ne faut rien attendre de ce côté-là de la part des chambres syndicales… D’après ce que j’ai pu en lire, cinq leviers sont importants pour créer une politique de prix ad hoc : 1- Optimiser la perception du prix. L’idéal ? Que le prix perçu par le client soit moins élevé que la réalité. Un prix perçu, cela ne veut pas dire le prix réel. tout est donc affaire de communication. 2- Maximiser la structure du prix. Quels sont les remises, discounts, commissions et autres que l’on peut accorder sans se mettre en danger. qui est prêt à payer quoi ? 3- Anticiper les réactions du marché. Cela veut dire être dynamique. En tout cas c’est comme cela que je le comprends. Le sommes-nous tous suffisamment ou bien sommes-nous encore les héritiers des premiers professionnels ? Osons-nous être dynamiques ? Je n’en suis pas si sûr. 4- Minimiser l’érosion du prix. Autrement dit, ne pas diminuer notre profit. Faire attention à celui-ci. 5- Limiter les coûts supplémentaires. Qu’est-ce qui nous coûte et qui n’est pas facturé au client ? Je crois qu’il va me falloir vraiment travailler sur la perception du prix. Communiquer « de manière agressive » sur celle-ci tous azimuts. Comment puis-je aussi identifier la fourchette de prix à l’intérieur de laquelle une hausse n’aura pas d’impact en ma défaveur et me permettra de tirer un profit maximal ? La décision d’achat ne dépendant que de quelques critères, il faut absolument identifier précisément ceux qui régissent les achats généalogiques. Le fait de facturer au mois par exemple plutôt que de faire une seule facture une fois le travail fini me semble être une bonne pratique. Un exemple : une cliente m’a payé depuis le début de l’année 2392 €. Je lui aurais annoncé cette somme, je ne suis pas sûr qu’elle l’aurait accepté : trop chère. En lui faisant des factures mensuelles, la somme est passée et à la fin de l’année, elle sera encore plus importante. Autre exemple : Un client m’a payé 15 800 € en 6 ans, soit en moyenne 2600 € par an. Vous croyez qu’il m’aurait payé cette somme si je le lui avais annoncé comme cela de but en blanc ? Et là encore, ce n’est pas fini puisqu’il vient de me passer une nouvelle commande. Encore du travail en perspective mais c’est pour la bonne cause.