Je suis retourné pour la première fois, depuis plusieurs mois, aux Archives du Tarn. Nous avons encore franchi un pallier au niveau exigences de sécurité. J’ai eu l’impression d’entrer au CARAN ou à la Bibliothèque Nationale. Les gants blancs ne sont pas encore exigés mais cela ne va plus tarder, je vous le dis. Vous deviez déjà entrer en salle sans manteau, avec un crayon à papier et une gomme, des feuilles volantes seulement. Mais les Archives sont allées plus loin. Et oui, là aussi, la dérive sécuritaire existe. Donc, les sacoches d’ordinateur, les étuis d’appareils photos, les étuis de lunettes, les chemises avec élastiques, entre autres, ne peuvent plus entrer, même temporairement, en salle de lecture. Vous avez un sac plastique à la place. Sauf que ce sac plastique n’est pas complètement transparent et qu’il y a de chaque côté, si j’ai bien vu, le logo en gros du Conseil Général du Tarn. Bref, à mon avis, c’est loupé pour le côté sécuritaire et le sac est bien inutile. Puisque ce logo et cette simili-transparence cachent plus que montrent. Enfin, si cela leur fait plaisir. Par contre, ce qui m’a beaucoup plus agacé : je venais aux Archives pour consulter une bobine de microfilms. Déjà je trouve que le lecteur n’est pas des plus pratiques de ceux que je connaisse. Mais passe encore. L’essentiel c’est qu’on arrive à lire la bobine. Par contre, surtout, personne n’a pensé que si on consulte une bobine, on veut peut-être aussi prendre des notes en même temps. Donc avoir un coin de table pour pouvoir poser ses feuilles ou son ordinateur portable. Vous avez déjà essayé d’écrire toute une journée avec vos feuilles, ou un ordinateur, sur vos genoux ? Pas vraiment pratique. Je suis donc gentiment allé demander une table ou une tablette, bref quelque chose de rigide et pratique. J’ai eu un chariot, c’est mieux que rien. Cela m’a convenu et cela m’a évité de me casser le dos. C’était l’essentiel. A chacun ses exigences ! Vous ne croyez pas ?