Je viens de réaliser que ma base de données, patiemment mise en place depuis maintenant 27 ans, était une véritable mine d’or. Ce fonds dormant, j’ai désormais décidé de l’exploiter. Mais la prise de conscience a été longue, même si je l’avais assimilé. En fait … En fait, jusqu’à ces derniers jours, je n’avais jamais calculé exactement combien elle valait. Ce calcul je l’ai fait. J’ai environ 180 000 actes dépouillés, classés par familles. Si je pars du principe qu’il y a trois personnes en moyenne par acte et qu’une personne vaut 42 centimes d’euro (tarif SWIC), cette base de données peut rapporter près de 227 000 €. Ce n’est pas rien. Et là dedans je ne compte pas les actes détenus par Christophe ni la soixantaine de CD / DVD qu’il va me falloir dépouiller. C’est donc véritablement un minimum. Pourquoi laisser cette somme dormir ? Ce serait idiot. Autant la valoriser. Je comprends mieux maintenant pourquoi elle intéresse les sociétés commerciales. Une mine d’or, je vous dis. Le mieux, ce serait de rester prorpiétaire de cette base de données et de la louer d’une manière ou d’une autre, pour qu’elle rapporte continuellement et non une seule fois. Sinon ce n’est pas rentable pour moi. Et dire que la majorité de mes collègues préfèrent faire de la recherche pure et oublier leurs bases de données. Entre une base de données qui peut rapporter 227 000 € annuellement et de la recherche pure qui peut rapporter 15 000 € par an (CA HT moyen des généalogistes familiaux), mon choix est vite fait. Je ne me pose même plus la question. Vous ne croyez pas ?