Un dimanche matin, j’ai rencontré deux de mes collègues, un familial et un successoral. A la fin de notre conversation, alors que nous allions nous quitter, j’ai annoncé ma volonté : nous savions tous les trois que la généalogie est un métier émergent. Nous savions tous les trois que le successoral rapporte plus financièrement que le familial. Ma volonté ? Faire en sorte que les deux soient au même niveau. Aucun de mes collègues n’y a cru. Et pourtant, je suis persuadé du contraire. Pour cela, il me semble qu’il y a un point important : soigner sa notoriété. En effet, mais je peux me tromper sur toute la ligne, il me semble que, dans notre métier se faire connaître, faire attention à ce que l’on montre peut être important, voire même primordial, y compris dans les moindres détails. La généalogie est un métier émergent. Avez-vous déjà essayé d’emprunter de l’argent à votre banquier si vous êtes un familial ? Je peux vous le dire, ce n’est pas simple. J’ai vécu l’expérience. Certaines publicités vous disent qu’ils vous donnent leur réponse dans les deux jours. Personnellement, ce fut dans le mois. Et encore en insistant. Entre-temps j’avais trouvé d’autres solutions financières. Pourquoi ? Parce que la généalogie familiale n’a pas encore fait ses preuves économiquement parlant. Et je ne vous parle même pas du fait d’essayer de contacter un business angel. C’est mission impossible. Vous n’êtes pas suffisamment rentable. Soigner sa notoriété peut alors être un atout. A mon sens, il vaut mieux rédiger des articles, publier si c’est possible des ouvrages sur le métier, voir son nom être référencé sur le web plutôt que de rester seul dans son coin. Il me semble que, du coup, les banquiers ou les business angels peuvent alors vous regarder d’un autre oeil. Curieusement, vous semblez être plus sérieux, même si votre bénéfice est tout petit par rapport à un CA HT qui est moindre lui aussi. Personnellement, c’est ce à quoi je m’emploie depuis bientôt trois ans que je suis officiellement installé en tant qu’indépendant. Il en est de même par rapport à la relation clients. La notoriété passe aussi par là : le bouche à oreille. Un exemple : j’ai été très surpris quand une de mes clientes m’a dit que je lu iavais été chaudement recommandé par quatre personnes différentes, ne se connaissant pas, quatre personnes pour lesquelles je n’ai pas forcément travaillé. C’est là que je me suis rendu compte que le bouche à oreille commençait à bien fonctionner. Le seul souci, c’est de pouvoir chiffrer cela. Pour le moment, à ce sujet, je n’ai pas la solution.