Après presque un mois d’interruption, pour cause de travail important et de vacances, me voici à reprendre la plume. C’est le moment de faire un peu le bilan de l’année 2018.

 

Première année pendant laquelle je reçois autant de stagiaires dans mon entreprise : sept ! Mais c’est toujours un vrai plaisir de travailler avec eux, d’être à leurs côtés aux Archives, que ce soit pour une semaine ou deux mois. Zoé, Maxime, Delphine, Kevin, Marvin, Marie, Valentin, merci à vous. J’espère avoir réussi à vous transmettre un peu de ma passion des archives, notamment à ceux qui ont découvert à travers leur stage ce monde merveilleux.

Vous avez fait faire un bond de géant à mon projet : la refonte de la généalogie de la famille de Toulouse-Lautrec. Un premier jet d’écriture est enfin en cours, au fur et à mesure des dépouillements, maintenant que le squelette est en très grande partie réalisé. Même si parfois, comme cela est arrivé avec Marvin pour une branche, entre le squelette réalisé par le biais des BMS et les documents notariaux dépouillés, le squelette peut changer du tout au tout. Se transformer complètement. On peut râler sur le moment, mais au moins on a des documents, des preuves qui donne les bonnes informations.

Je n’ai pas fini de dépouiller tout ce que vous m’avez trouvé. Il y a encore des dizaines de photos à déchiffrer. Cela va occuper mes longues soirées d’hiver ! Mais merci à vous sept. Vous avoir un temps à mes côtés a été un vrai bonheur.

 

2019 va voir arriver d’autres stagiaires sans doute. Nathalie, Fabien, Charlotte et Maryline m’ont déjà dit leur envie de venir faire un stage. J’ai proposé à Valentin de revenir, lui qui veut en faire son métier. Je verrais bien ce qui va se concrétiser. Mais recevoir des stagiaires est pour moi un vrai plaisir. M’occuper d’eux, être à leurs côtés, leur consacrer du temps, tout cela m’est vital. Montrer aussi à l’Université que le métier de généalogiste peut être un métier de télétravail, ce qu’elle n’imagine pas forcément, l’essentiel étant d’être proche des sources.

 

Le deuxième bonheur de ma vie professionnelle a été l’Université. La communication n’a pas toujours été facile avec tous les DU. Cela a nécessité des mises au point pour éviter parfois les mises aux poings. Nous formalisons beaucoup plus du coup cette année scolaire. Mais c’est toujours un vrai bonheur, malgré cela. Les aider dans leurs recherches puis lire leurs mémoires. S’émerveiller de leurs découvertes. Merci à Marion pour le système géographique, à Jennifer pour ses visuels. Aux OLAF pour leur patience parce que l’année n’a pas des plus faciles pour moi côté santé et qu’hélas je leur ai montré une facette que j’espérais ne jamais montrer à mes étudiants. J’ai apprécié alors leur soutien. Entre autres ! Des discussions passionnantes avec tous, parfois tendues. Des engueulades aussi mais c’est ça être généalogiste.

 

Troisième bonheur cette année : le challenge AZ. Enfin pouvoir écrire sur René François mon arrière-grand-père, faire le point des recherches sur lui. Renouer du coup, grâce à cela, avec des cousins perdus de vue depuis longtemps.

 

Je ne sais pas ce que va donner 2019. Elle démarre juste. J’espère que, pour vous, ce sera une bonne année, remplie de joies, de bonheurs, d’optimisme.