Le quatorze juillet, ce n’est pas que le jour de notre fête nationale. C’est aussi un jour important dans la vie de l’Université. En effet, ce jour-là, pour un mois, ce sont les vacances. L’Université ferme. C’est de ce fait une date importante pour le mémoire collectif et les étudiants. En effet, je dois avoir rendu les notes. Et donc avoir fini de corriger et leurs mémoires individuels, qu’ils me rendent le dernier jour du travail collectif aux Archives Départementales du Gard habituellement, et leur mémoire collectif. Enfin dans le meilleur des cas. Dans le pire, je rends les notes au mois de septembre. Si vraiment je ne peux faire autrement. Le mois précédant cette date est donc pour moi un mois pour le moins occupé. C’est le moins que je puisse dire. Les étudiants attendent avec impatience. Ils ont eu six mois non stop. Ils peuvent enfin souffler, façon loup de Tex Avery devant la pin up quand même. Le plus souvent, le dernier jour aux Archives, c’est la quille. Le moment de se faire un repas tous ensemble, si on n’a pas commencé de le faire avant. C’est aussi le moment où, en tout cas cela se passe ainsi depuis deux ans, Sylvain Olivier vient apporter les copies d’histoire aux étudiants pour qu’ils connaissent leurs notes en live. Parce que, ne croyez pas le contraire, mais le DU c’est pas de la gnognotte. Ils s’en rendent tous compte, font tous ce constat en fin d’année. Ils sont contents, tous, de l’avoir fait. Mais Ouf ! Cela a été pour eux de l’intensif. Ils ne pensaient pas que cela allait leur en demander autant. Mais ils sont ravis, voire plus. Si je paraphrasais Les Tontons Flingueurs, je pourrais dire que le DU c’est quand même une boisson d’homme. Si vous voyez à quelles répliques je fais allusion.