Je faisais des recherches sur une famille COUTOULY. Je savais que le nom pouvait être déformé. Les scribes pouvaient en effet rajouter un H après le T, mettre un I à la place du Y, féminiser le nom, voire même l’écrire GOUDOULY. Mais là, ce scribe a gagné le pompon. J’étais sûr par d’autres actes que sur la paroisse sur laquelle j’étais, il y avait des Coutouly. J’avais mention d’eux dans différents actes. Et pourtant, rien, nada, que dalle. Aucune trace d’eux dans les registres paroissiaux. Mais où étaient-ils passés ? Où déclaraient-ils leurs actes ? Je me suis dit que, plutôt que de paniquer, il me fallait tout reprendre calmement. Tout recouper. Je finirais bien par comprendre. J’avais des dates approximatives de naissance. Je parcours donc les registres à ces dates-là. Une fois. Deux fois. Trois fois. Dans tous les sens. Rien. J’ai alors noté tous les actes de la paroisse. Systématiquement. Seul moyen pour les coincer, si je puis dire. Et là, à un moment, je me suis dit : Non ! Il n’aurait pas osé ? Eh bien, si, il a osé ! J’ai trouvé ma solution. Le prêtre n’avait aucune connaissance de ce nom. Il a donc écrit ce qu’il entendait, en fonction de comment le nom était prononcé ou lui semblait l’être. Et il m’a transformé le nom COUTOULY en… COURMOULEY ! Comment le T en revanche est devenu RM, je ne sais pas du tout. Je n’ai pas d’explication logique. Ils ne nous facilitent pas toujours le travail ces prêtres (ou ces officiers d’état civil), je vous jure.