Demain arrivent mes stagiaires. La première ne restera que deux semaines, 10 jours exactement. Une étudiante en histoire de l’Institut Catholique de Toulouse. La deuxième est une de mes étudiantes de Nîmes, une de mes groupies comme dit Frédéric mon confrère. Et elle restera deux mois. Je me demande bien pourquoi Frédéric parle d’elles comme de groupies. En même temps…. Après une soirée crêpes entre nous à la Maison Diocésaine, j’ai dû acheter une valise pour caler tous les pots de confitures qu’elles avaient prévu de me donner. Mon sac n’était pas assez grand. Elles n’ont pas voulu me croire, pensaient que je plaisantais jusqu’à ce que je leur demande de me mener à une grande surface. Groupies ? Vraiment ? Je me demande… Enfin, pour la forme ! Plus sérieusement, j’avais prévu de leur faire faire un travail précis et il faudra peut-être que je change mon fusil d’épaule. Disons que cela ne dépend pas que de moi pour le travail prévu. J’espère que mon client va pouvoir agir rapidement pour que derrière je puisse avancer son dossier. Je lui ai dit que j’avais du personnel en plus. Qu’il fallait donc en profiter. J’espère qu’il aura entendu mes arguments à ce sujet. Sachant qu’il veut que ce soit fini pour le mois de décembre et qu’il y a énormément de travail encore à faire. Et le mot est faible. Sachant aussi qu’il a fallu trois mois pour que je trouve un interlocuteur valable pour s’occuper de son dossier… Bref, j’espère qu’il va vite débloquer parce que pour le moment, sans action volontariste de sa part, je ne peux rien faire. Dans tous les cas, demain, c’est une nouvelle aventure qui se met en place. Et j’aime bien ça, les nouvelles aventures.