Je viens de lire cette note, donnée par le Geneafil par l’intermédiaire de Facebook. Faut-il détruire l’espoir de personnes qui veulent s’installer dans la profession ? http://genealogiepro.canalblog.com/archives/2012/12/04/25744128.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=facebook Que se passe-t-il en fait ? Et si nous nous posions la question, non pas du point de vue de la crise économique mais du point de vue du processus de décision de l’achat ? Au départ, il y a reconnaissance d’un besoin, né d’un déséquilibre entre un idéal et l’état actuel. Cela entraîne une intention d’achat, c’est-à-dire une planification de celui-ci , un prélude à la décision. A partir de là, on va faire un choix et aller chercher de l’information. Et enfin vient la phase de la consommation, phase cruciale s’il en est une. Avant de faire une évaluation post-achat. L’intention d’achat est toujours formulée en association avec une échéance. S’il y a dépassement de l’échéance, il y a report de l’achat. Le sujet peut s’imposer cette échéance. Elle peut être aussi fixée par l’environnement et donc dans ce cas-là elle est inéluctable. Si notre consommateur estime que l’achat de généalogie qu’il veut est un achat « désagréable » pour lui, il va se découvrir soudainement d’autres priorités dans ses achats. Il peut ruminer aussi, ce qui décale son processus d’achat. Alors oui, on peut dire aux personnes qu’il faut de 3 à 5 ans pour en vivre. On peut aussi leur dire que, s’ils sont motivés, il ne faut pas attendre la fin de la crise pour s’installer. Mais que, là, actuellement, ils ont la possibilité de créer des opportunités d’achat, des intentions. Parce que, dans nos expériences d’achat, nous utilisons trois émotions principalement : l’anxiété, la surprise et la nostalgie. Et s’il y a un point sur lequel nous pouvons jouer, inventer, c’est le registre de la nostalgie. Parce que nous y sommes en plein. Le consommateur se tourne de plus en plus vers ses racines. C’est dû au poids des seniors, au phénomène du millénarisme, à l’accélération des évolutions sociales et technologiques, une tendance à la réflexivité et enfin à l’élargissement des territoires. Il y a ainsi une volonté de faire revivre le passé. C’est un exercice difficile. Mais nous pouvons innover et renclencher ce processus d’achat.