Je vous en ai déjà parlé : actuellement, je suis en train de me faire accompagner par ma Chambre de Commerce pour lever le nez du guidon, analyser mon activité dans tous les sens afin de voir quelles améliorations je peux y apporter. Et puis aussi parce que de temps en temps cela fait du bien de se poser. Une question, que je ne m’étais jamais posée, est ressortie de la dernière séance : La valorisation des heures. En tant que généalogiste, est-ce que je valorise toutes les heures que je travaille ou bien est-ce que j’en oublie ? Si j’en oublie, quelles sont les masses horaires que j’oublie ? Pourquoi est-ce que je les oublie ? Qu’est-ce qui fait que ces heures-là, qui sont peut-être importantes, je les oublie ? Quelle est aussi la pratique des confrères à ce sujet (Cela, je pourrais le déterminer avec les factures qu’ils m’ont faites. Ce ne sera pas exhaustif mais ce sera mieux que rien) ? La question toujours sous-jacente : en tant que profession libérale, est-ce que je fais payer ma prestation intellectuelle à son juste prix ? La personne qui me suit me l’a dit : il y a toujours des heures qu’il est impossible de valoriser mais elles sont toujours minimes. Est-ce le cas dans ma pratique professionnelle ? Deuxième question sous-jacente : comment être le plus pédagogue possible pour expliquer au client mon travail et lui faire payer le plus possible d’heures justifiées ? Il ne s’agit pas de l’entuber. Il s’agit d’être pédagogue, d’expliquer le plus possible le travail pour que tout le monde y soit gagnant. Je ne suis pas sûr que mes clients aient une vision parfaitement claire du travail d’un professionnel. Une des solutions, que je vais mettre en pratique, qui prendra un peu de temps au départ, va être de noter tous les jours toutes les tâches que j’effectue. Pour pouvoir comparer le temps que je passe effectivement au travail et le temps que je valorise dans ma facturation. A mon avis, il va y avoir des surprises. Peut-être pas agréables.