C’est curieux quand même : nous sommes le 2 février et je n’ai toujours aucune réponse de mon ancien expert-comptable (dernier courrier le 21 novembre) ou de l’Ordre des Experts-Comptables (dernier courrier le 27 novembre). Ils savent pourtant que les comptes d’une société doivent être clôturés au plus tard en avril et que le temps commence à presser. Joueraient-ils la montre pour m’imposer leur point de vue ? Et si je mettais un grand coup de peid dans la fourmilière ? Je suis allé chercher quelques articles du Code de Déontologie des experts-comptables. Parfois, cela fait du bien de lire la déontologie d’une profession, surtout quand elle a été publiée en décret. L’article 16 : Ils peuvent, en s’efforçant de ne pas porter préjudice à leur client ou adhérent, interrompre leur mission pour des motifs justes et raisonnables tels que la perte de confiance manifestée par le client ou l’adhérent (ce qui est clairement mon cas) ou la méconnaissance par celui-ci d’une clause substantielle du contrat. L’article 19 : En cas de contestation par le client des conditions d’exercice de la mission ou de différend sur les honoraires (personnellement, je conteste les deux), ils s’efforcent de faire accepter le conciliation ou l’arbitrage du président du Conseil Régional de l’Ordre avant toute action en justice. L’article 20 : Avec l’accord des deux parties, le président du Conseil Régional de l’Ordre arbitre le litige ou le fait arbitrer par l’un des ressortissants de son conseil qu’il désigne à cet effet et cet arbitrage est soumis aux règles énoncées par les articles 1451 du nouveau code de procédure civile. L’arbitre veille au respect d’une procédure contradictoire. Pas de réponse ? Je pense que je vais leur rappeler leur déontologie d’une amnière aimable comme je sais l’être parfois, quitte à passer par un avocat pour cela s’il le faut, voire même si c’est possible à leur demander des dommages et intérêts.