A partir de septembre, et pour une année scolaire, je reprends mes études à l’Université d’Avignon. Je vais suivre les cours du DUFRES (DU de responsable de formation). Un peu plus de 1000 h de cours et de stage. Tout est en train de s’organiser.

 

La rentrée commence le 9 septembre. La commission examinant les candidatures a délibéré le 17 juillet. Cela laisse donc peu de temps pour savoir où je loge (notamment) ou monter des dossiers de financement des frais pédagogiques. Pour le moment, je ne connais que les semaines où je vais avoir cours : 13 semaines entre septembre et juin. Il me reste à savoir si je vais avoir des dispenses de cours, au vu de mon expérience dans le domaine. Le responsable pédagogique m’a dit oui mais je ne sais pas sur quoi ni combien d’heures. Je sais où je vais faire mon stage mais je n’ai pas encore les dates, rien n’étant encore signé (trop tôt, il faut d’abord que je sois inscrit). Il y a pourtant 16 semaines de stage à mettre en place. Donc j’avoue que là je stresse un peu. Pas sur les cours, pas sur le diplôme. Sur l’organisation à côté pendant l’année scolaire, sa mise en place concrète.

 

Pourquoi reprendre des cours ? Est-ce bien utile ? Pour moi oui. Il est temps que je fasse reconnaître officiellement des compétences que j’ai dans ce domaine. Surtout quand d’autres roulent des mécaniques ou affirment que la formation des professionnels généalogistes doit se faire uniquement en interne et que je vois qu’absolument rien d’officiel, comme chez les archivistes par exemple, ne se passe de ce côté-là depuis des années.  La seule reconnaissance officielle en France passe par un diplôme reconnu, c’est comme ça, on ne va pas changer le système de reconnaissance français. Même s’il est hors LMD, cela fait partie des diplômes qu’il est possible de passer. C’est le moment aussi de me former au RNCP (Répertoire National des Compétences Professionnelles). L’Université de Nîmes monte un dossier RNCP pour ses diplômes de généalogie. Pas question que je passe à côté. Donc formons-nous sur ce sujet, c’est indispensable. Et fonçons !

 

Cela va demander aussi de l’organisation du côté de mon entreprise. Parce que je ne peux me former au détriment de mon entreprise et de ma clientèle. Là, je fais entièrement confiance à Anne et Fabien. Je sais que pendant 10 mois ils vont assurer comme des bêtes. Je les ai longuement formés tous les deux, je n’ai aucun souci les concernant. Ils s’entendent bien en plus, ce qui n’est pas pour me déplaire. Anne voit déjà Fabien comme mon possible futur successeur dans l’entreprise. Elle n’a pas hésité à me le dire alors que nous les attendions Emeline et lui aux AD.  Je ne l’ai pas encore dit à Fabien pour ne pas lui mettre de pression. Mais c’est dire si elle aussi a confiance ! Donc nous commençons à discuter tous les trois des dossiers en cours, des déplacements. Et il va falloir discuter du comment nous allons travailler ensemble, le plus simple serait sans doute qu’ils entrent tous les deux dans la SARL. Mais vont-ils vouloir ? Et puis je ne serais pas totalement absent, juste moins présent le temps de la formation, toujours joignable par mail, SMS et téléphone. Voire même via Skype ou autre Whatsapp si besoin est.

 

Dans un mois, une nouvelle aventure va commencer. Youhou !