Avez-vous lu, dans le blog de Généanet, la réponse de Jean-Bernard Laurent, en tant que membre de la CSGHF, sur comment devenir généalogiste familial ? Aucune sortie positive. J’en suis abasourdi. Un dépressif lit cela, il absorbe des barbituriques, se pend et, pour être sûr de ne pas se rater, se flingue. Vraiment. Mais je trouve cette réponse catastrophique, catastrophique pour la profession. Et le mot est très faible. Franchement, pour moi, il ne croit plus à ce qu’il fait, il ne croit plus à son métier. Autant qu’il en change. Compétent ou pas, là n’est pas la question. Mais vraiment rien de positif ne ressort de sa réponse.

 

Attention, ce qu’il écrit est vrai en ce sens que le métier est difficile parce que nous connaissons des produits de remplacement qui nous font concurrence. OK, et alors ? Qu’est-ce qu’on attend pour ré-inventer le métier, aller là où on ne nous attend pas, INNOVER ? Que les autres le fassent à notre place ? On peut attendre un moment, nous serons comme Soeur Anne, nous ne verrons rien venir. A chacun de mettre son grain de sel, son inventivité, sa créativité, de lâcher la bride à son imagination. Nous n’avons que cette limite : notre imagination !

 

Arrêtons de jouer les victimes, de nous lamenter sur notre sort de pauvres petits généalogistes familiaux malheureux, de faire nos Caliméro, cela ne sert à rien. C’est le moment de nous former, véritablement, aux techniques de vente, de marketing. D’aller voir ailleurs ce qui se passe, pourquoi certains réussissent. Mais d’étudier profondément, dans le détail le plus infime les raisons de leurs réussites. Pas pour imiter mais pour comprendre les schémas, le mode de pensée. Et de se l’adapter.

 

Certes, il y a la recherche pure qui s’apprend sur le tas. Mais le métier ne se résume pas qu’à cela. Surtout pas. Et ceux qui le résument qu’à cela sont effectivement voués à disparaître parce que ce sont des poids lourds inutiles. Je le dis tel que le pense. Cela me met en colère une telle négativité. La dame pose une question parce que le métier l’intéresse et en échange elle a du noir. Si après cela, elle a toujours envie de se lancer, c’est que vraiment elle a la foi du charbonnier. Quelle horreur que cette réponse !