Ah là là ! les sources ! On ne peut pas s’en passer. Elles nous sont indispensables. Alors parfois cela fait du bien de se poser les bonnes questions, de se poser des principes. Merci à Georges pour ses conseils.

 

On distingue trois types de sources : Les sources indirectes, les sources directes et les sources familiales.

 

1 – Les sources directes :

 

Tout élément matériel, quel que soit son support, amenant de façon irréfutable, démontrant ou témoignant de la réalité d’un fait (naissance, mariage, décès, filiation, tout autre acte de la vie courante). Il doit être écrit par une personne, physique ou morale, ayant la capacité juridique de le faire, en général, et selon l’époque, un représentant civil, clérical, militaire, juridique, une administration de l’état (prêtre, notaire, juge, officier de l’état-civil, représentant de la force publique, militaire, centre des brevets, Assemblée Nationale, INSEE…).

 

Un ouvrage, un écrit quelconque qui ne fait pas référence à sa source ne peut être pris en considération. Toute utilisation de ce type de document ne peut être, de façon sérieuse, utilisé, ni même mentionné sans que l’auteur n’indique de façon claire et précise les doutes existants sur celui-ci, en mentionnant explicitement qu’il n’existe aucune véritable source prouvant la réalité du fait cité et en n’en faisant mention qu’avec toutes les précautions requises.

 

2 – Les sources indirectes :

 

La Généalogie 2.0 nous oblige à prendre en compte les informations que l’on peut glaner sur Internet. Les références à des sites de généalogies collaboratives n’ont aucun intérêt, sauf pour orienter nos recherches. Mais aucune référence à ceux-ci ne peuvent se faire. Toute information recueillie par ce biais doit faire l’objet d’une propre recherche et d’une référence à une source directe, sans citation du site en question. Si les recherches n’aboutissent pas, nul besoin de citer ces sources sujettes à caution, si ce n’est avec toujours les précautions requises.

 

Sont considérées comme sources indirectes, toute source qui fait référence à une donnée sur un personnage ou un fait étudié et pour lequel aucune source directe n’est citée. Si celle-ci ne peut être vérifiée pour en faire une source directe, l’indiquer et spécifier que tout ce qui peut être écrit à ce sujet est au conditionnel et sous réserve de vérification.

 

De même, les articles de presse, ne peuvent faire l’objet de sources directes. Tout un chacun sachant que de tous temps, il y eut, et il y a, une presse à scandale, une presse orientée politiquement. Un tel article peut être cité comme source indirecte, en mentionnant explicitement que l’information est soumise à caution.

 

La référence à un ouvrage d’historien peut être utilisée comme source, mais toujours avec une certaine réserve, à moins que celui-ci ne cite ses propres sources. Cela sous-entend bien entendu la citation des sources directes. Dans ce cas, indiquer si les sources ont été recherchées. Un ouvrage qui se dit être une source sûre et se suffire à lui-même en tant que source, n’est juste bon qu’à jeter aux orties.

 

3 – Les sources familiales :

 

Celles-ci peuvent être de tout ordre : photos, écrits d’un aïeul… Si vous les citez, il faut vous attendre à ce que l’on vous demande de les produire. Les « On m’a montré l’acte de…. », « J’ai vu de mes yeux vu… », « C’est sûr, ça existe… », « On m’a dit que… » ne peuvent être acceptés. Une source, quelle qu’elle soit, doit pouvoir être présentée.

 

4 – La preuve ou le fait avéré :

 

L’un comme l’autre peut découler, soit directement d’une source directe, soit de l’étude et du recoupement de plusieurs sources directes, démontrant celui-ci. Par exemple, produire la filiation d’une personne, en étudiant les actes des collatéraux, qui permettent de définir son appartenance et son degré  vis-à-vis de la personne étudiée.

 

De ce fait, une source indirecte ne peut être à la base d’un fait avéré. Elle doit juste être considérée comme une hypothèse de travail citée avec toutes les recommandations requises.