L’accueil de mes stagiaires est sur le point de se terminer. Outre le fait que je me suis régalé pendant deux mois à les avoir, à les mettre les uns les autres en relation, j’ai pu prendre conscience de l’ampleur du travail à accomplir. Comme ils étaient plusieurs en même temps, l’intérêt de les faire travailler sur la même famille s’est révélé payant.

 

Par contre, le projet a explosé. Quand je me suis rendu compte qu’il ne fallait pas QUE rajouter les branches inconnues des nobiliaires (ce qui était déjà pas mal) MAIS tout, absolument tout vérifier, qu’aucune source ou presque n’avait été consultée (et pour les branches connues, nous n’avons fait que des sondages, rien de plus, sondages qui nous ont permis de voir ce qu’il y avait derrière comme travail à accomplir), je me dis qu’il va falloir envisager le projet autrement.

 

Et donc mettre en place une équipe pluridisciplinaire derrière : des chercheurs d’un côté composés d’historiens et de généalogistes (dont certains devront parler l’occitan et lire le latin), concentrés certes en Occitanie mais pas que, et une équipe commerciale de l’autre qui devra vendre le projet (Et au vu de la réputation internationale de Toulouse-Lautrec, elle devra savoir parler anglais).

 

Le faire faire comme cet été n’est à mon sens plus possible.  L’ampleur de la tâche est trop grande. A moi de le réfléchir autrement, dans un autre cadre et sur le long terme. Si je veux que cela soit fait correctement, pas le choix. Beau défi en perspective !