J’ai continué mes investigations pour essayer d’en savoir plus sur ce couple de juifs sauvés par ma grand-tante Maria et son mari Victor pendant la Seconde Guerre Mondiale. J’ai quelques éléments en plus du puzzle mais bon, c’est pas gagné pour connaître leur identité.

 

D’après les souvenirs de ma tante, le couple avait une fille qui était cachée ailleurs, avec son mari ou son compagnon, du côté de Saint Jean Delnous (le village avant d’arriver à Réquista quand on vient d’Albi). Chez qui ? Mystère !

 

Maria et Victor auraient caché le couple pendant trois ans :  de 1942 à 1945. Ce couple viendrait d’Avignon et aurait possédé une usine par là-bas. Il semblerait que ce soit une famille aisée ( leur valise était lourde). Comment ont-ils connus Maria et Victor ? Aucune idée, sachant qu’eux arrivaient  de Paris XVII.

 

Et là j’apprends : Mauricette doit en savoir plus. Sauf que Mauricette, la nièce de Victor, est née au début des années 1920 et il n’est même pas sûr qu’elle soit toujours en vie. Le demi-frère de Mauricette, Elie, tu sais le fils d’un Ténégal de Cadix (euh non je ne sais pas mais je prends note. Quel Ténégal ? Un prénom ? Non ? Non, bon je me débrouillerais autrement pour savoir de qui il s’agit en espérant qu’il y ait mention marginale de son mariage en face de son acte de naissance. Une date concernant Elie ? Non plus. D’accord, je n’insiste pas. Son lieu de naissance ? Sans doute Paris. Okay, ça ne va pas être simple), Elie donc étant mort depuis longtemps, le mari de Mauricette aussi, ce ne sont pas eux qui vont pouvoir me renseigner. Quant à Mauricette, je ne sais pas où elle est née (peut-être à Paris), je connais certes son nom de jeune fille (Maret si cela s’écrit ainsi) mais je ne sais pas  non plus ni où ni quand elle s’est mariée avec Louis Teyssié (Réquista ?). Bref, cela ne va pas me simplifier le travail pour savoir si elle est en vie et s’il est possible de l’interroger. Mauricette, des enfants ? Apparemment pas. Cette mission, si vous l’acceptez… Vous connaissez la suite !

Bon résumons : j’ai un couple avec une fille mariée, possédant peut-être une usine du côté d’Avignon (une usine de quoi ? Aucune idée), usine qui a sans doute été réquisitionnée avant 1942 et qui est venu ensuite se réfugier en Aveyron. On avance, on avance. A pas de fourmi tétraplégique certes, mais on avance.

 

Un détour aux Archives de l’Aveyron et du Vaucluse risquent de s’imposer.