Vendredi, dernier jour avec la promotion Nulsifrotte aux Archives du Gard à rechercher la généalogie de François Boissier de Sauvages. Et bien sûr, le dernier jour, ils trouvent un fonds dans lequel il y a de nombreux documents intéressants, dont des contrats de mariage et de testaments des XVIème et XVIIème siècles. Bon j’ai l’habitude, je vais les leur lire ceux-là. Cela va aller plus vite. Il ne leur reste plus qu’un jour après tout.

 

Début de l’après-midi. Il reste toujours des documents à transcrire. Donc pas de temps à perdre, je m’y remets. Une fois de plus, Sylvie nous a affiché sur le tableau blanc l’arbre généalogique. Au fur et à mesure que je transcris, je lui fais passer le document et je rajoute les informations sur l’arbre généalogique.

 

Me voilà donc devant le tableau blanc à écrire au crayon à papier des nouveautés quand j’entends les étudiantes entonner une Marseillaise derrière moi, en rang d’oignon.Mais… Mais je sais qu’il fait chaud mais là, qu’est-ce qu’elles me font ? Elles m’ont pété un câble ou quoi ? Tout le monde n’a bu que de l’eau pourtant au repas. Je dis « elles » parce que je n’entends pas les hommes chanter. Et je les entends m’interpeller, complètement hilares.

 

Je crois que les Nulsifrotte ont apprécié notre année ensemble.  J’ai d’abord ceci de leur part :

 

 

Ce qui est déjà très sympa de leur part. Je crois que la promo a compris que j’aimais le chocolat. Et en plus le document est dédicacé par tous les présents. De toutes les dédicaces, toutes plus belles les unes que les autres, j’en ai choisi une  pour donner un titre à cet article. Parce qu’elle m’a beaucoup touché. Les autres aussi mais celle-là, je ne m’y attendais pas du tout. J’ai eu du mal à les lire. L’émotion était là, à fleur de lèvres.

 

Je trouvais ça déjà très sympa de leur part. J’avais déjà eu droit à des cadeaux de la part d’autres promos : une coupelle fabriquée exprès pour moi, des tablettes de chocolat d’un des meilleurs ouvriers de France, une valise remplie de pots de confiture maison. Mais là plusieurs se sont lâchées en plus. Emmanuelle, entre deux nausées et des larmes :

 

Sylvie,notre fabricante de l’arbre généalogique sur Heredis, renchérit  :

 

Mais le pompom a été décroché par Hélène :

 

 

Bon ben, sachant qu’en plus j’ai leurs mémoires, le retour va être lourd à porter. Mais je crois qu’elles ont compris que je suis gourmand. Je crois bien.

 

Cela m’a beaucoup surpris. Après tout, ce que je fais, c’est normal. Mais ça, vraiment, autant, je n’ai pas l’habitude.  Comment vous voulez continuer à lire du XVIème siècle l’esprit tranquille après ça ? C’est impossible ! J’ai juste réussi à leur cacher l’émotion. Sacrée Promo ! Et avec les Col Nem avant eux, ce fut une sacrée belle année.