J’ai pris une grande décision. Peut-être risquée, c’est l’avenir qui me le dira. Changer d’identité visuelle. Celle que j’avais en rouge bordeaux n’était pas possible sur les sites Internet. Beaucoup trop agressive. Il fallait donc que je trouve une nouvelle identité pour eux. Oui mais laquelle ?

Je me suis alors basé sur ce que je voulais faire passer pour choisir mes nouvelles couleurs. Depuis que je suis généalogiste professionnel, mon cheval de bataille : les tarifs. Nous sommes profession libérale. Donc allons vers les tarifs des professions libérales. Montons en gamme. Qui dit montée en gamme dit in fine luxe. Donc prenons la couleur or.

Que fait un généalogiste ? Il cherche des morts, les traces qu’ils ont laissé que je transmets à leurs descendants. Chercher des morts ? Donc quelle couleur pour montrer cela ? Cela m’a paru évident en y réfléchissant un peu avec le graphiste : le blanc et le bleu marine (plutôt que le noir, qui n’allait vraiment pas).

Et pour le petit ruban dans lequel mon nom sera inscrit : le gris, pour avoir une couleur un peu neutre et ne pas trop en rajouter.

J’ai profité du fait que les revues de généalogie ne diffusent plus ma publicité sur SOS Paléo pour réfléchir à cette nouvelle identité. Et puis il fallait que tous les supports soient identiques. Que l’on puisse me repérer tout de suite. Or, jusqu’à présent, suivant les supports, ce n’était pas le cas. Il fallait donc modifier, tout aplanir. C’est désormais chose faite.

La nouvelle carte de visite a été une prise de tête. J’ai pris de nombreux avis, écouté tout le monde. Il fallait qu’elle représente mon « standing » comme je l’ai entendu dire. Je ne sais pas trop ce qu’ils mettent derrière ce mot-là. Ai-je vraiment une position élevée ou un certain prestige dans ma profession ? Sans doute. Mais j’ai du mal à le voir.

Bref ! Au bout de 5 modèles, avec le graphiste, nous avons réussi enfin à trouver celle qui me convenait.

Je ne sais pas si je fais bien ou pas. Seul l’avenir me le dira. Mais j’avais envie de le faire. Et une fois ma décision prise, il ne fallait pas trop tarder. Même si cela veut dire faire le deuil de certaines idées que j’ai eu, que j’ai mises en place. Pas grave, il faut évoluer.