Attendant des documents en salle de lecture des Archives du Tarn, j’en ai profité pour lire un dossier sur la réalité augmentée, notamment aux Archives Municipales de Bordeaux. Le Studio 2Roqs a créé son propre logiciel permettant d’entrer en 3D dans les documents anciens. Mickaël Zancan, son concepteur, a pu ainsi répondre à un appel d’offres du Ministère de la Culture. Mais qu’est-ce que la réalité augmentée ? Il s’agit de superposer de l’information (texte, animation, image, vidéo, son,…) sur un objet ou un décor réels via un smartphone, une tablette ou une paire de lunettes connectées. Cela combine donc réel et virtuel. Cela permet de nombreux apports dans le domaine des contenus et dans celui des services à l’usager. Pour cela, il faut : 1/Bien accompagner et expliquer ce qu’est et à quoi sert ce nouvel outil. 2/Proposer une offre claire de façon à ce qu’elle soit identifiée et bien comprise. 3/Doubler l’offre d’une version accessible aux usagers non équipés. Il faut penser d’abord en terme de projet avant de penser en terme de technologie. Ce qui implique de construire une offre, l’accompagner, la documenter, en évaluer les usages, assurer la maintenance sur le long terme. S’il y a matière à utiliser de la réalité augmentée, il faut le faire. Donc se former et faire de la veille sur le sujet. Il faut aussi beaucoup de curiosité, d’intérêt et d’ouverture d’esprit pour imaginer des offres pouvant s’appuyer sur ces nouvelles technologies. Par exemple, tout comme dans le domaine viticole, des étiquettes scannées permettent de voir le vigneron présenter son vin, pourquoi un arbre généalogique ne pourrait-il permettre de montrer le généalogiste présenter sa recherche, des images des lieux avec des anecdotes historiques ou que sais-je encore. Il me semble qu’il existe de nombreuses possibilités.