Je viens de lire différents articles intéressants dans le dernier numéro d’Archimag. J’ai essayé de voir ce que nous pouvions appliquer pour nous, généalogistes, à partir de ce qu’ils disaient pour des professionnels de l’information documentaire. Tout d’abord, les collectivités sont confrontées à une crise très profonde de leurs finances et à une baisse des dotations de l’Etat. Elles doivent faire des choix douloureux et le secteur culturel va en faire les frais. Toutefois l’information joue un rôle en tant que facteur de développement. Aider à sortir de la pauvreté, au sens le plus large du terme, ce n’est pas seulement distribuer de la nourriture. L’accès à tous les savoirs joue en effet un rôle de plus en plus reconnu au niveau des Droits de l’Homme. C’est ce que font par exemple les centres de l’Epide. Du moins, pour moi, ils entrent dans cette démarche. Les organisations, au sens le plus large, ont un grand besoin d’analyse de leurs contenus et de leurs données décisives pour une prise de décision optimale. C’est ce qui s’écrit pour les professionnels de l’information. Pour les généalogistes, on pourrait très bien placer dans ce type de propos l’indexation. Mieux connaître les destinataires de l’information nécessite des compétences en sciences humaines, en communication pour la réalisation d’enquêtes, ce afin de savoir comment utiliser l’information produite. C’est sans doute ce qui nous manque le plus dans notre domaine. Toutefois, l’enquête réalisée il y a peu va dans ce sens. ce serait bien qu’il y en ait d’autres. En tant que savoir-être, les professionnels de l’information doivent avoir de la rigueur, de l’organisation et savoir communiquer. N’est-ce pas aussi ce qu’on demande à un généalogiste ? La transformation numérique est une opportunité pour les professionnels de l’information car cette dernière est un enjeu de pouvoir et une plus grande source de richesse. Là je crois que nous ne l’avons pas encore complètement compris, en tout cas pas tous. Il me semble que certains acteurs sont en train de passer à côté. Et si le généalogiste était un professionnel de l’information qui s’ignore ?