Selon le blogue de Tommy, la zone de confort est cette zone où vous vous sentez en pleine maîtrise de vous-même, où vous ne ressentez aucune notion de risque et où règne le business as usual. Cette zone représente une barrière psychologique au-delà de laquelle se trouvent des défis que vous n’êtes pas certains de pouvoir relever avec succès. Cette frontière psychologique est influencée par divers facteurs dont votre ouverture aux nouvelles expériences, votre goût pour la nouveauté et votre tolérance du risque. L’étendue de la zone de confort est donc propre à chaque individu. Blogue de Tommy Professionnellement c’est l’endroit où on se sent bien. On est en terrain connu, conquis. Personnellement, ma zone de confort c’est faire des recherches en Midi-Pyrénées. Mais, en même temps, rester dans cette zone, ne permet pas d’évoluer professionnellement. On ronronne. Je crois que le généalogiste familial ne peut plus se le permettre. Eh oui, ça y est, l’Albigeois a remis ses habits de croisé ! Depuis quelques temps, un an et demi peu ou prou, je suis en train de sortir de cette zone. Du coup j’apprends. J’évolue. Je me perfectionne. De nouveaux défis doivent être relevés. Lesquels ? Ce sont ces syndicats en indivision qui me demandent de combler les trous de leurs indivisaires. Ces clients qui, contents de mon travail pour eux en Midi-Pyrénées, me demandent des recherches à la Réunion, la Guadeloupe, Madagascar. Mes élèves de Nîmes avec lesquels j’ai travaillé sur la généalogie d’une famille des Juifs du Pape. Entre autres exemples. Bien sûr, je peux me faire aider de confrères sur place. Mais ma collaboratrice et moi préférons relever les défis en solo. C’est plus fun, plus jubilatoire. Cela nécessite de se poser des questions. Différentes qu’en restant dans la zone de confort. Certes j’ai toujours des recherches classiques dans celle-ci. Mais en sortir me permet d’y être aussi plus performant. Car ce que j’ai appris en étant en dehors , je peux le mettre en application en dedans. Cela me force à prendre de l’assurance, de la confiance en moi. A faire plus attention. A tout vérifier. A utiliser d’autres sources, inusitées auparavant. Penser différemment. Enrichir l’expérience. Etre un élève de Monsieur Keating et monter sur la table pour changer de perspective. Un beau défi, non ? Mais je crois que, pour cela, il faut au préalable être à l’aise dans cette zone de confort. L’avoir trouvée et bien délimitée. Cela demande du temps. Un professionnel débutant ne peut pas le faire. Il doit poser ses fondations avant tout. Mais ensuite, ensuite ça vaut la peine de s’y lancer. Personnellement, cela me permet de continuer à m’amuser, à prendre du plaisir dans ce que je fais pour mes clients. Juilbatoire, je vous dis !