Allez savoir pourquoi je débute l’année en pensant à cela. Sans doute parce que je l’ai finie en m’accordant des formations tout au long du mois de décembre et que j’ai eu de longues discussions avec les différents formateurs. L’un d’eux notamment. Avec lequel j’ai échangé sur notre conception de la profession libérale. Et nous étions assez proches l’un de l’autre. Nos conceptions se rejoignaient même si nous n’employions pas les mêmes mots pour les dire. Il a parlé par exemple de précarité. Une année chez un professionnel libéral ne ressemble jamais à une autre. Certes, nos tarifs peuvent paraître chers à nos clients. Mais à y bien réfléchir, savons-nous vraiment si nous allons avoir du travail tout au long de l’année ? Si notre activité va être en augmentation ou pas ? Non. Alors dans nos tarifs, nous incluons le coût de notre précarité, le coût de ce doute si vous préférez. Parce que, contrairement à un salarié qui sait que tous les mois il va toucher un salaire et lequel, nous les professionnels libéraux, nous ne le savons pas. Nous avons tous les mois un risque, que nous essayons certes de réduire au maximum. Mais nous avons un risque. Et comme tout un chacun nous ne vivons pas d’amour et d’eau fraîche, qu’il nous faut payer nos factures, subvenir à nos besoins vitaux les plus élémentaires pour le moins (se nourrir et avoir un toit sur la tête), ce risque est payé par nos clients. Je ne l’avais pas vu sous cette forme, pas aussi clairement. Pas avec ces mots-là. Et du coup cela me fait réfléchir. De même, je crois que cela va faire partie de mes bonnes résolutions de cette année : ne JAMAIS oublier ce risque, ce doute, cette précarité (rayez les termes qui ne vous conviennent pas). Et… sur ces bonnes paroles …Bonne année à vous tous. Et bonnes découvertes généalogiques à vous.