Je vais revenir à nouveau sur l’article de Guillaume de Morant. Les prix, écrit-il, sont extrêmement variables d’une région à l’autre, d’un professionnel à l’autre. Et si l’on mettait en place une grille de compétences, transparente, qui permettrait au client de savoir ce qu’il est en droit d’attendre de son généalogiste professionnel ? Quelles compétences ? Eh bien ce pourrait être la liste suivante (non exhaustive) : Le généalogiste a-t-il une formation d’historien ou de juriste ? Le généalogiste est-il paléographe (dans le sens propose-t-il cette prestation car on l’est tous) ? Jusqu’à quelle époque ? Latiniste ou pas ? Le généalogiste est-il héraldiste ? Le généalogiste est-il sigillographe ? Le généalogiste publie-t-il ? Dans quelle revue ? Depuis quand ? Le généalogiste forme-t-il ? Depuis quand ? Dans quel type de structure ? Le généalogiste se forme-t-il ? Dans quelle matière ? En fonction de la réponse (oui/non), un tarif serait applicable. Par exemple un généalogiste avec une formation d’historien et de juriste, paléographe jusqu’au XVIème siècle, latiniste, héraldiste, sigillographe, qui publie dans des revues nationales depuis 20 ans, qui forme des étudiants à l’université, qui se forme tous les ans aurait un tarif plus important qu’un généalogiste qui ne proposerait pas tout cela. Le généalogiste veut augmenter ses tarifs ? Il augmente ses compétences. Viendraient ensuite les spécificités archivistiques des régions. Un généalogiste travaillant dans des départements où les archives ont été détruites par fait de guerre a plus de difficultés qu’un généalogiste dont les archives sont pléthoriques. Il me semble que ce serait beaucoup plus clair pour les généalogistes amateurs. Il a un tarif, il sait à quoi s’attendre derrière en terme de prestations ou de compétences minimales. De même pour les forfaits. Je crois que cela pourrait éviter cette extrême variabilité entre nous. Mais c’est un vaste chantier à mettre en oeuvre.