Ne cherchez pas le premier mot dans un dictionnaire, vous ne le trouverez pas. En fait, c’est un néologisme qui réunit les mots « crise » et « opportunité ». La crise est en effet un moment pour saisir une opportunité au milieu du danger. Se dégager de la peur persistante, contre-productive. Car pendant les crises, l’avenir continue d’avancer et de se construire. Comment saisir ces opportunités ? On sait que dans les pays développés, ce ne sont plus les besoins réels qui sont satisfaits. On consomme maintenant de l’imaginaire et du symbolique. L’acte d’achat est une combinaison d’ancrage social et de modernité : avoir une valorisation statutaire tout en étant de son époque. Or la généalogie est en plein dans l’imaginaire et le symbolique. Quand on achète de la généalogie, on n’achète rien d’autre. La généalogie, c’est une manière de penser sa famille, de la recréer. Qui plus est, la généalogie c’est un autre temps. Un temps au ralenti pour vivre et se faire plaisir autrement. On chuchote, on attend des levées, on lit en silence et l’on n’entend que le crissement du crayon à papier sur la feuille ou le tapotement des doigts sur les touches du clavier. Un autre temps. Une étude Ipsos a démontré que 80% des Européens souhaitent ralentir leur rythme de vie. Les adeptes de cette lenteur prônent une vie plus harmonieuse afin de mieux profiter de l’instant présent. Se retrouver dans un oasis de décélération. Or la généalogie le permet complètement. Et là, nous pouvons nous créer des opportunités, malgré cette crise. A nous de savoir les mettre en place.