Je continue de passer mon travail à la moulinette pour toujours essayer de comprendre ce que j’ai mis en place et pour pouvoir mieux le monétiser. Je ne vais peut-être pas me faire des amis en disant cela, mais il me semble que le marché de la généalogie est un marché dominé par un effet de réseau. Dans ce genre de marché, les participants communiquent aisément entre eux. On a ainsi plutôt tendance à suivre les autres. Ce qui peut entraîner un effet moutonnier. Mais cela pousse aussi à une concentration du pouvoir : les riches deviennent plus riches car de petites différences entre les parts de marché peuvent très vite s’amplifier et devenir grandes et, de ce fait, l’écart entre le numéro un et les autres tendre à être plus large. Il me semble aussi que nous ne sommes pas véritablement un marché segmenté par les prix. Il n’y a pas à ma connaissance de producteurs de luxe, une production intermédiaire et des personnes fabriquant du bas de gamme. Regardez les tarifs horaires des professionnels : même s’is peuvent être très différents, tous se situent autour de 30 €. Ceux qui font les tarifs les plus chers les font grâce à leur réputation, peut-être aussi parce qu’ils ont eu à un moment donné une stratégie maximale en essayant de « phagocyter » toutes les possibilités. Et les professionnels sont bien regroupés pour partie dans des chambres syndicales qui, vu à travers le prisme de mon expérience, aplanissent. Je me dis que c’est peut-être pour cela qu’il est difficile de sortir du lot, que parfois je me heurte gentiment avec ceux qui m’accompagnent. Parce que cela semble verrouillé. Faudra-t-il casser le verrou ?