J’avais une autre idée de départ quand j’ai employé ce terme. Je ne sais si le terme « d’abordabilité » existe mais je partais plutôt dans ce sens-là. Mais la lecture de la note de Guillaume Roelly sur la généalogie libre m’a forcé à étendre mon sujet. Guillaume parle de « généalogie à contenu diffusé gratuitement ». Si j’ai bien compris le manifeste de la généalogie libre, celle-ci serait à mettre en parallèle avec la diffusion des registres paroissiaux par les Archives sur Internet. Si j’ai bien compris ce manifeste, il faudrait refaire du travail déjà effectué pour être sûr que ce deuxième travail entrerait bien dans la généalogie libre. Et c’est là que mon idée de note a changé du tout au tout. Et que j’ai préféré, plutôt que de faire un simple commentaire sur le blog de FranceGenWeb, rédiger une note. Je reprends la citation donnée par Guillaume Roelly et je me dis : sont-ils devenus fous ? L’idée en elle-même, pourquoi pas, même si elle me semble quelque peu utopiste. Mais … Vont-ils vraiment trouver du monde qui acceptera de faire du travail déjà réalisé par ailleurs, par des associations, des particuliers ou que sais-je encore ? A quoi a servi alors le développement de la généalogie ces quasi-quarante dernières années ? Ne sommes-nous pas le chien qui se mord la queue ? A mon avis, l’idée ne fait pas avancer. Elle me semblerait plus intéressante s’ils s’intéressaient aux zones blanches, là où personne n’a encore voulu aller, dans d’autres séries d’archives, d’autres registres. Je ne cesse de le dire à mes clients, il n’y a pas que l’état civil et les registres paroissiaux. Je serais bénévole, il serait hors de question pour moi d’aller dépouiller quelque chose qui l’a déjà été, même de façon partielle. Tel que c’est écrit, franchement, cela me choque profondément. Et ce n’est pas une question de généalogiste professionnel ou amateur. Pour moi, là, c’est une question de temps perdu inutilement. Qu’en pensez-vous ?