Vous savez quoi ? En y réfléchissant un tantinet soit peu, cela me fait bizarre de tenir une rubrique régulière dans une revue de généalogie. Pourtant écrire régulièrement, cela ne devrait pas me poser de problèmes. Je devrais avoir l’habitude depuis deux ans que j’écris dans ce blog. Curieusement, l’effet est complètement différent. Sans doute parce que, dans un blog, j’écris en fonction de mon humeur sur un sujet de mon choix. Cela peut partir un peu dans tous les sens. D’une certaine manière, cela peut être une écriture automatique. Dans une rubrique de revue, même s’il y a énormément de liberté, je dois rester dans un thème. D’une certaine manière, il y a des barrières. A moi de savoir jouer avec. Ce que j’ai fait d’ailleurs. Vous le verrez à la lecture des prochains numéros, le thème, je me le suis approprié. Je l’ai trituré pour qu’il soit comme je le voulais. Je ne suis pas quelqu’un qui sait rester dans les clous. Cela ne m’intéresse pas. Et puis je ne l’ai jamais fait, alors ce n’est pas à 41 ans que cela va commencer. Alors, je suis bien dans le cadre fixé, mais comme je l’entends. Rien à voir avec les articles habituels dans ce domaine. Plutôt que d’être professoral, je préfère raconter une histoire. Quitte à ce que cette histoire dure sur plusieurs articles. Là, quatre articles au moins parleront de la même personne, peut-être cinq si je fais un article résumé, un article de conclusion. Je ne sais pas encore. Mais en même temps, cela me fait bizarre. C’est comme si une étape était franchie. Comme si je devenais quelqu’un d’autre. Comme si je devais faire attention à mon image en société. Et pourtant, je suis le même. Et pourtant rien n’a changé. Quel regard change ? Le mien ou celui des autres sur moi ? L’avenir peut-être le dira.