Être débordé, je m’aperçois que ce n’est pas bon, mais pas bon du tout, ni pour moi ni pour mon entreprise. Je me rends compte que c’est le meilleur moyen pour commettre des erreurs de gestion, de jugement et/ou autres erreurs possibles. Maintenant que ma comptabilité a été mise à jour, c’est incroyable comme cela me saute aux yeux. L’année 2008 a été une mauvaise année. Non pas du point de vue du travail ou du CA HT. De ce côté-là, l’année a été une année comme les autres. Ou presque. Mais du point de vue gestion de l’entreprise. Le départ de mon associé en plein milieu de l’année a complètement modifié la donne en terme de gestion de l’entreprise. C’est visible du point de vue comptable à un point que je n’imaginais même pas. Il y a bel et bien un avant et un après. Cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Du point de vue gestion de l’entreprise, ce départ a même été, employons le mot, une catastrophe. D’où mon titre. Parce que je me suis retrouvé à essayer de gérer 55 jours de travail mensuel et que, même avec la meilleure volonté du monde, même en y sacrifiant tout ce qui est sacrifiable, c’est impossible. Bref, six mois à oublier. Ou presque. Car cela a été aussi six mois d’apprentissage intense en tant que chef d’entreprise. La meilleure école possible. Cela entraîne actuellement la création de procédures, un peu bureaucratiques certes, mais qui vont permettre de rectifier très rapidement le tir, d’être immédiatement réactif, contrairement à ce qui a pu se passer en 2008. 2009 ne pourra être que l’année de la renaissance. 2008 est complètement terminée du point de vue comptable, du point de vue de la gestion de mon entreprise. Ce ne sont pas les 24 jours qui restent qui vont changer un an. La tendance 2008 est définitivement close. L’important maintenant c’est 2009. Les différents services des Archives ferment entre la Noël et le premier de l’an ? Ce sera la semaine qui me permettra de peaufiner la préparation de 2009 et des années suivantes.