Tout va mal ! Les banques anglophones plantent à qui mieux mieux, l’immobilier itou. Certaines banques françaises perdent de l’argent qui se chiffre en millions d’euros.Vous en avez entendu parler, je n’invente rien. On nous prédit moins de croissance, voire même de la récession, du chômage qui grimpe en flèche, un livret A qui va passer de 4% à 2.75%, 4 voix d’écart entre Martine Aubry et Ségolène Royal et que sais-je encore… Bref, tout va mal. Nous sommes rentrés dans la culture du « Oh, mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, mais que nous réserve l’avenir ? » Foin du catastrophisme ambiant. Tout va mal ? Tant mieux ! Tout va mal ? C’est le moment d’en profiter. Quelle est la seule chose stable dans notre monde et qui le restera à jamais, que nous soyons en période de croissance économique ou de récession ? Nos ancêtres bien sûr ! Quand a commencé l’engouement pour la généalogie en France ? Y avez-vous pensé ? Au milieu des années 70, au moment du premier choc pétrolier ! Cela vous parle-t-il ? Certes, le monde était différent, le souffle de mai 68 était passé par là. Mais quand même, le secteur économique de la généalogie arrive à maturité au moment d’une nouvelle crise. Je trouve cela pas banal comme coïncidence. C’est aussi le moment d’en profiter pour faire des affaires. Nos ancêtres, cette stabilité immuable qu’ils peuvent nous apporter, ce calme, ce repos dans notre monde difficile et inquiet, c’est aussi un argument marketing. J’en suis persuadé, la majorité des généalogistes professionnels vont réduire la voilure, pensant que les clients vont moins venir. Vu la tendance actuelle, ce serait semble-t-il le plus raisonnable. Sauf que… Je suis absolument certain du contraire. C’est le moment d’investir ! Et il n’y a pas que moi qui le dit. Jeffrey Fox, qui dirige une société de conseil en marketing, dont la réussite professionnelle fait l’objet d’études de cas dans les universités américaines, écrit: » La chose est démontrée : lors de chaque repli économique, y compris pendant la Grande Dépression de 1930, les entreprises qui font plus d’efforts pour faire la promotion de leurs produits et les vendre en sortent renforcées par rapport à leurs concurrents : elles obtiennent de plus grandes parts de marché et une meilleure rentabilité à long terme. […] Une autre analyse, menée auprès de 800 entreprises qui se contentèrent de réduire leurs coûts pendant ces périodes, a révélé que 70% d’entre elles ne parvenaient pas à enregistrer de croissance au cours des cinq années suivantes. »(in : Comment devenir un as du marketing ?, Editions l’Archipel, 2008, p. 103). Ce serait bête de ne pas en profiter. Cinq ans, sans croissance, au vu de notre CA HT,c’est long !