Je viens de relire l’interview de Guillaume Roelly, parue dans Gé-mag du mois de décembre. Il parle de l’intérêt généalogique à propos des nouveaux produits et services généalogiques. J’y vois une notion à développer. A mon avis, il faut la scinder au moins en deux. Comme d’habitude, définissons le terme « Intérêt ». Plusieurs notions ressortent dans le Petit Robert : préjudice, tort. somme qui rémunère un créancier pour l’usage de son argent par un débiteur pendant une période donnée. ce qui importe et convient à quelqu’un, en quelque domaine que ce soit (définition existant depuis le XVe siècle seulement). recherche de son avantage personnel. attention favorable que l’on porte à quelqu’un. état de l’esprit qui prend part à ce qu’il trouve digne d’attention, à ce qu’il juge important. qualité de ce qui retient l’attention, captive l’esprit. ce qu’il y a de mieux à faire (parfois avec une menace sous-entendue). L’intérêt généalogique, pour moi recouvre deux notions : l’intérêt pour les généalogistes l’intérêt pour la généalogie en tant qu’objet, en tant que secteur, en tant que tout. Les exemples que prend Guillaume Roelly appartiennent pour moi au premier intérêt : la base des institueurs de 1910, le nouveau logiciel pour mettre en ligne sa généalogie. Ils intéressent bel et bien les généalogistes. Ils leur permettent d’avancer dans leurs recherches. Nous sommes alors dans la définition n° 3 ou n° 4. Par contre, le réseau social généalogique (pour reprendre un autre de ses exemples) peut ne pas être intéressant pour les généalogistes mais peut l’être pour la généalogie en tant que telle, dans son ensemble. Les non-généalogistes peuvent alors remarquer qu’elle existe. Pour moi, cela rejoint les définitions n° 5 et 6, voire même 7. La généalogie peut faire retenir l’attention. L’entrée en Bourse de Généalogie.com est bien dans la définition n° 7 mais pas seulement. Les non-généalogistes, économistes, business angels et autres se sont dits : « tiens, la généalogie, ça peut rapporter financièrement ». Définition n° 2. Et cela va contribuer à son développement. Peut-être que s’il y a un développement tous azimuts, beaucoup d’ivraie et au mileu quelques bons grains épars, si elle est mangée à toutes les sauces, nous serons dans la définition n° 1. Mais nous n’en sommes pas encore là dans le développement de notre secteur. Pas encore.