Je viens de recevoir le magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Albi. Le dossier est consacré aux TPE : Très Petites Entreprises. Ce que nous sommes avec Christophe. Le témoignage des professionnels, ceux qui accompagnent le développement des TPE, qu’ils soient techniciens à la CCI ou banquier, m’a interpellé. Que disent ces témoignages ? Créer son propre emploi ne suffit pas comme but. Il faut avoir en plus la fibre et les tripes pour être patron de TPE. C’est là que j’ai compris la différence entre les autres généalogistes familiaux de la CGP et moi, c’est là que j’ai mieux compris le reproche qu’ils m’ont fait. Ce reproche quel est-il ? Je veux développer mon CA. Comme si c’était anormal. Je crois qu’en fait, je ne veux pas me contenter de créer mon emploi et celui de Christophe. Je veux me développer. Et là, je suis en dehors de leur mentalité. Pour moi, c’est cela avoir les tripes et la fibre. Ne pas se contenter de ce que l’on a au quotidien. Rester tout seul mène à l’échec. Il faut savoir constituer son équipe, penser à s’associer et à se former quand on ne peut acheter les compétences qui nous manquent. Nous n’aurions jamais pu, Christophe et moi, monter seuls SOS Généalogie. L’association était indispensable puisque nous ne pouvions acheter ces compétences. La création d’un réseau était indispensable. Cela va nous permettre, à tous les cinq, de nous développer. J’en suis persuadé. Investir dans son travail, dans son entreprise, du rêve et de la fierté. Anticiper l’investissement, savoir lever le nez du guidon, penser toujours à l’avenir, être à la recherche d’originalité. Sinon, cela va être la galère. Faire en sorte que cela ne soit pas seulement passionnant comme travail mais qu’il devienne aussi valorisant. Le banquier qui témoigne, à ce sujet, affirme que ce qui l’intéresse, ce qui lui fait dire qu’un projet est viable et réalisable, ce n’est pas forcément le fait que l’entrepreneur vienne voir son banquier en lui disant qu’il a des fonds propres mais pas suffisamment. Non, ce qui l’intéresse, c’est cette fierté, ce rêve. Concrètement, cela veut dire quoi ? Quel est le « bagage » du porteur de projet en terme d’expérience ou de motivation, voire même de diplômes ? Quelle est sa motivation ? Est-il en capacité de faire des affaires ? Sait-il mettre le nez dans ses comptes régulièrement ? Ne pas s’imaginer qu’on va vite gagner de l’argent. Alors là, pour moi, c’est une lapalissade. Je connais tellement de généalogistes familiaux qui n’en gagnent pas. Ou du moins pas suffisamment pour pouvoir vivre de leur profession. Enfin, cce qui paraît important à nos témoins professionnels : Se former. Pas forcément que sur le tas, à la débrouille. Mais se former véritablement pour être compétitif. Se former pour se développer, ouvrir son imagination. Se former pour devenir costaud et pouvoir résister. Pour pouvoir être au four et au moulin sans se prendre le chou, sans paniquer. Je ne sais pas vous masi personnellement c’est ainsi que j’envisageais mon entreprise. Car je parle d’entreprise. Être généalogiste familial c’est être entrepreneur. Forcément entrepreneur. Pourquoi sinon investir autant pour un piètre résultat ?