Je ne sais pour vous mais, personnellement, quand un client me demande de rechercher une ancienne tombe et que je trouve celle-ci avec les écritures complètement effacées, j’y vais de ma feuille et de mon crayon à papier. Une feuille sur la plaque tombale, et vas-y que je te crayonne pour arriver à mieux lire les inscriptions dessus. Vous connaissez la technique. Elle peut parfois servir autrement. Je donne régulièrement des cours de généalogie dans une association et des cours de paléographie dans une autre. Un de mes élèves n’arrivait plus à lire le cryptogramme au dos de sa carte bancaire. Il était très embêté car il ne pouvait plus faire d’achat sur Internet. En période de Noël, c’est plus que gênant. Qui dans le cours pourrait le lui lire ? Le cryptogramme était complètement effacé. Impossible à lire. Les élèves cherchent les uns à la suite des autres, qui avec sa loupe, qui en penchant la carte bancaire vers la lumière de la fenêtre. Rien, rien de rien. Impossible à lire. Ecriture effacée : Et si on tentait ma technique des pierres tombales ? Après tout, où se situe le risque ? Bon, la feuille de papier n’est pas vraiment utile puisque ces chiffres au dos de la carte bancaire ne sont pas en relief. Et vas-y que je te crayonne l’endroit où se situe le cryptogramme. Pas comme une brute bien sûr. Avec délicatesse. Des chiffres semblaient apparaître. Je continue jusqu’à ce que la zone soit complètement crayonnée. Je penche alors légèrement la carte vers la lumière. Trois chiffres étaient là, bien lisibles. Mon élève les prend en note. Bingo ! C’étaient les bons ! La généalogie mène vraiment à tout !