Depuis quelques temps, la rumeur bruissait. Cela n’est pas encore entièrement fait bien sûr. Je n’en suis qu’au dépôt de candidature pour la CSGHF. Je ne sais si le rendez-vous du 18 janvier à 17 h sera positif ou négatif. Mais la décision est prise : je change de chambre syndicale. Quitte à être hors de toute chambre si vraiment la réponse est négative. Je n’y retournerais plus. L’année 2007 a été une annus horibilis pour reprendre le terme de la Reine d’Angleterre. Trop d’incompatitibiltés entre la CGP et moi sont intervenues cette année. Mais que s’est-il donc passé ? Personnellement, quand j’adhère quelque part, cela veut dire que j’y retrouve mes valeurs. Pour une chambre syndicale, ce qui me paraît important : l’égalité entre les membres, la défense et l’amélioration de la profession toute entière. Que tous avancent vers un même but, en s’entraidant. Défendre la profession, cela veut dire pour moi arriver à ce que tout le monde puisse se perfectionner pour devenir de plus en plus des chefs d’entreprise, des professionnels dignes de ce nom, valables interlocuteurs. Ce sont ces objectifs-là que je poursuivais quand j’étais vice-président familial de la CGP. Actuellement, avec tous les remous qu’il y a eu au cours de l’année 2007 au sein de la CGP, remous qui n’ont échappé à grand monde que je sache de notre microcosme, ces valeurs je ne les retrouve plus. J’ai préféré donc partir. La décision n’a pas été simple à prendre. Pas après m’être impliqué autant, même si c’était pour un temps relativement bref. Mais je me suis senti au cours de cette année de trop, pas du tout dans le mouvement qui se mettait en place. Décalé. Pas à ma place. Gêneur ou Gêné, je ne sais pas, mais quelque chose comme cela en tout cas. Bref, je me suis senti mal à l’aise quand certaines insultes ont fusé à mon encontre. Je n’adhère pas pour cela dans une chambre syndicale. Ou ailleurs. J’ai déjà trop connu. Je connais trop mes réflexes de défense dans ces moments-là. Je m’en vais. Une nouvelle aventure commence ailleurs. Le futur est devant. Je m’épanouirais sans eux.