C’est la question que je ne cesse de me poser. Visiblement, je ne suis pas le seul dans mes connaissances professionnelles. Pour moi, la réponse est claire : c’est définitivement oui. Mais, je ne suis pas le seul à me rendre compte que cette réponse positive peut poser problème. Comme si elle était une grossièreté. Pas une petite grossièreté. Non, non, le truc bien lourd, bien gras, bien choquant. Si je comparais cette réponse à la sexualité, nous serions dans le domaine de la pornographie. Vous croyez que j’exagère ? Pas vraiment ! Personnellement, la vision de mon métier est claire : créer de la richesse, créer de l’emploi. Montrer que l’on peut vivre correctement de cette passion. Innover. Etre force de proposition. Et l’affirmer. Pourquoi avoir peur d’être ce que je suis ? J’y vais et advienne que pourra. Pour certains de mes confrères, agir ainsi signifie que je dénigre l’ensemble de la profession. Diantre, comme ils y vont ! Ai-je vraiment autant de pouvoir que ce qu’ils me donnent ? Je ne le crois pas ! Je ne juge personne, chacun agit en fonction des moyens qu’il peut mettre en place, qu’il peut mobiliser. Moi, personnellement, j’ai décidé d’en vivre. De me battre pour cela. D’essayer d’autres choses que ce qu’il existe actuellement. Quitte à me faire des ennemis parce que je dérange. Qu’y puis-je ? Pendant que certains croient que je les dénigre et le clâment, j’ai créé. Un réseau. Une société. Un nouvel emploi. Un nouveau service. Des partenariats. Comme devrait le faire tout chef d’entreprise s’il veut que sa société devienne pérenne. Je ne suis pas sûr que leur bilan soit identique. Mais j’ai vraiment l’impression que tout le monde n’a pas fait le pas, n’a pas franchi les étapes nécessaires pour devenir chef d’entreprise. Un des professionnels que je connais parlait de « généalogiste professionnel-amateur » pour nous qualifier. Certes, la plupart sont des amateurs au départ, des personnes qui se sont dit que leur passion pouvait à terme devenir un travail rémunérateur. Et là, désolé, mais il faut changer de point de vue. Je ne suis pas un « professionnel-amateur ». Il y a un terme de trop, une antinomie que j’ai gommé. Mais parfois, il peut y avoir comme un goût amer dans la bouche. Dommage !